Retrouvaille après la disparition [Riku Asakura]

Quelle magnifique journée s'annonçait là ! Il faisait un temps superbe ! Le soleil réchauffait le coeur des gens après la pluie du soir. Les nuages lointains flottaient autour du mont Fuji qui, comme à son habitude, était l'endrois le plus pésible des environs de Tokyo. Eh oui ! Comme le mont Fuji est sacré, on ne peut pas s'y installaller, marcher peut être mais on ne peut ni construire de bâtiment et ni crier ou parler fort. D'après certains, les esprits dorment dans la forêt, il ne faut pas les réveiller. Sinon, revenons en au temps de la journée ! Il ne faisait pas trop chaud, se qui était parfait pour une petite balade. Les cerisiers étaient en fleurs. Saviez-vous que la fleur de cerisier est la plus belle fleur du printemps ? Eh oui ! Les jeunes femmes s'appelant Sakura ont vraiment de la chance, se disait souvent la jeune Kyoshi. A 9 heure à peu près, des enfants jouaient déjà dehors, les mères s'occupaient de la maison et les hommes étaient partis travailler. C'est fou de voir que dès le matin, tous le monde est déjà si actif même si il y en a qui ont passé une mauvaise nuit ou qui redoutent cette journée. C'était une journée presque parfaite pour une personne presque normal qui portait un lourd secret dans son coeur fragile...


[Sayhuri]-....AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh....

On pû entendre dans la maison de thé du LookBack Flower un cris puis un cognement étouffé. Le coq du village n'effrayait d'habitude personne mais la jeune Maiko n'arrivait pas encore à s'y faire. Celle-ci était encore pellotée dans les couvertures de son futon et s'était cognée la tête contre le mur non loin d'elle. Apparament, Sayhuri avait roulé sur le sol pendant son sommeil se qui l'avait dangereusement rapproché du mur. Mais comment se fait-il qu'elle ait roulé ? C'est étrange mais ça se résoud par une seule réponse possible, le mauvais rêve. Eh oui, il arrive de temps en temps à se qu'une personne n'arrive pas à dormir à cause d'un mauvais rêve. Sayhuri n'arrivait d'habitude pas à s'en rappeler mais là, c'était différent. La jolie japonaise se rappelait de sa classe. Tous ses amis et camarades étaient réunis là, devant elle, et au même moment, tous se rapprochent de la Maiko, de plus en plus près, affichant une mine diabolique comme s'ils voulaient...la tuer...

La Kyoshi avait sans aucun doute fait un cauchemard, elle s'était réveillée avec des sueurs froides avec en prime une belle bosse sur l'arrière du crâne. La japonaise était étallée désormais face contre terre sur le tatamis de la pièce. Son futon avait volé un peu plus loin lors du réveil militaire qu'avait provoqué le coq. Sayhuri maudissait ce coq qui, non seulement réveillé tous le monde, mais qui aussi avait un cris dissonnant se qui donne l'effet d'un crissement d'ongles sur un tableau. Une des servante qui s'occupait de la Maiko toqua doucement contre la porte en bois, c'était encore Maya. Mon Dieu, mais à quelle heure se levait-elle tous les matin pour s'occuper d'elle ? En tous cas, très tôt car le coq sonnait dès que le soleil se levait, la pauvre ! Celle-ci ouvrit en grand les grandes fenêtres en bois coulissantes ressemblants plutôt à des portes qu'à des fenêtres. Pendant que Maya s'occupait de frapper les couvertures du futon dans le jardin pour enlever la poussière, Sayhuri se déshabillait pour éviter à Maya de perdre son temps à l'aider. Ensuite, elle aida la Maiko à enfiler un long kimono de soie jaune à Obi assortit. Après l'avoir vétue, elle la coiffa puis la maquillat de la manière habituelle.

Spoiler:

Quand le long rituel du matin fut achevé, Maya laissa la ravissante Maiko seule pour s'occuper des autres tâches ménagères. Sayhuri ne se dirigea pas comme à son habitude dans la salle à manger pour manger quelque chose mais décida de sortir de bon heure pour visiter un endrois dont elle avait entendu parlé, la Fontaine Aux Souvenirs Perdus. D'après les voyageurs qui étaient venus à la maison de thé pour se reposer, c'est un endrois magique où tous nos mauvais rêves pouvaient être effacés, un endrois où l'on pouvait avoir de temps en temps réponse à nos questions, un endrois qu'elle avait décidé de visiter le matin même, dès son réveil. La jeune Kyoshi prit une belle ombrelle puis sortit de l'Okiya pour aller à la Fontaine aux Souvenirs Perdus. Sayhuri s'assise au bord de la fontaine de marbre, perdit son regard dans les reflets de l'eau, réfléchissant à son rêve.

Spoiler:

Ah que de pensés ! Ses idées, ses craintes et ses envies se bousculaient dans sa tête. Sayhuri se demandait se que les autres élèves de sa classe étaient devenus. Etaient-ils tous bien tombés ? Avaient-ils eut autant de chance qu'elle ? Elle, elle se levait tous les matins sans se soucier de se qu'elle allait manger. Elle reçevait la nourriture gratuitement et était vétue comme une princesse, enfin à peu près. La Maiko faisait ses premiers pas dans le monde des saules et des fleurs de cerisiers, elle avait beaucoup de chance d'être tombée sur Okâsan qui l'a tout de suite crut et aidé. La seule chose qu'elle ne pouvait apprécié c'était qu'elle ne pouvait pas faire n'importe quoi. Par exemple elle doit toujours être bien coiffée, bien habillée, bien maquillée pour ne pas être déshonnorée. L'honneur tient une grande place dans la vie d'une Geisha ou même d'une Maiko comme elle. L'Okiya possède tellement de kimonos que c'est difficile de choisir tous les matins en sachant qu'il ne faut pas avoir le même toute les semaines.

Son regard hypnotique se perdait dans l'eau claire de la fontaine. Elle rêvait de vivre une fois sa propre vie. Sayhuri aurait tellement voulut déjà être Geisha et avoir un Danna ou même travailler au Palais impérial, il parrait que c'est extrèmement bien payé et en plus les kimonos que fournit le Palais sont richement brodés. La Kyoshi observa silencieusement son visage blanc dans l'eau, ses lèvres rouges passions ressortaient énormément. Ses yeux bleus océans étaient mis en valeur grace au maquillage noir qui les entouraient. Dans son autre monde, personne ou du moin presque personne n'était vétue ou maquillé de la sorte, c'était seulement pour les fêtes ou évènement spéciaux qu'elle portait un kimono, ou yukata. Qu'aurait dit Shishimaru si il la voyait comme ça ? Se serait-il moqué d'elle ? Surment...

Le vent n'emmena pas seulement avec lui les feuilles tombées des arbres ou des pétales de fleurs mais aussi un jeune homme que Sayhuri avait déjà rencontré il y a peu de temps de cela. Quand celui-ci arriva, il salua la jolie Maiko d'un signe de tête en s'inclinant légèrement pour ensuite s'occuper de son seau. Sayhuri ne réfléchit pas sur le moment, elle le salua à son tour d'un simple mais grâcieux signe de tête accompagné d'un sourire. La Kyoshi détourna alors son regard du sien pour se conscentrer à nouveau sur l'eau. Elle garda l'image du jeune homme non loin d'elle dans sa tête, son visge lui disait quelque chose, l'avait-elle déjà vu à la maison de thé ? Non, surment pas, ou dans une rue ? Possible mais elle se dit qu'elle l'avait vu autre part. Mais où ?

Son regard bleu hypnotique se posa à nouveau sur le jeune homme. D'après elle, il ne devait pas avoir plusque son âge, ou du moin il ne semblait pas très très âgé. Il avait une carrure acceptable et un doux visage. ses mains n'étaient pas celles d'un samouraï ni celles d'un paysan. D'après la forme de son visage, celui-ci ne semblait ni énervé, ni en mauvaise santé mais plutôt d'humeur calme. Le jeune homme n'était pas pauvre d'après ses vêtements mais avait l'air de travailler dans les soins, était-il médecin ou aide soignant ? Ca, elle n'en avait aucune idée. La curiosité commençait à prendre le dessus mais la jolie Maiko devait se contenir, cela ne se faisait pas d'interroger quelqu'un comme ça dans la rue, si ça se trouve, elle se trompait entièrement. La japonaise au visage peint de blanc se leva puis s'inclina légèrement pour lui signaler qu'elle s'en aller puis tourna les talons, marchand d'une démarche lente, le menton haut et le visage rivé vers les magnifiques arbres qui se trouvaient aux allentours, des arbres fleuris magnifiques.

*...Ah...Ils sont magnifiques en ce moment de l'année...*

Alors qu'il avait fini de remplir son seau, un sourire aux lèvres de savoir sa tâche déjà finie, il vira son regard vers la jeune femme, qui n'était déjà plus là. Mais ou était-elle passé? Il remonta l'objet rempli de ce liquide transparent, avant de le poser sur le rebord fait de pierres. Non, elle n'avait pas pu partir si vite, il aurait aimé lui parler, savoir qui il était. A peine était-il arrivé en face d'elle, quelques minutes auparavant, qu'il l'avait presque aussi tôt reconnu$. Je dis presque, puisqu'il n'arrivait pas à donner un nom à son joli minois. Quelque chose bloquait, sûrement sa mémoire. Qu'est-ce que je raconte encore? C'est à peine si il savait qui il était lui-même. Sa famille, ou plutôt, celle du médecin chez qui il vivait, lui avait raconté qu'il était arrivé là, un jour, pieds nus, et qu'il s'était finalement écroulé devant le manoir. Il faisait nuit noire, et le vent chaud soufflait sur la plaine, apparemment, il avait du courir, sûrement coursé par quelque chose, mais il n'avait pas pu aller plus loin et était tombé mort de fatigue. Euna, cette femme d'une grande bonté, l'avait ainsi recueilli chez elle.

Lui, il s'était contenté de la remercier, et de la servir aussi bien qu'il le pourrait pour sa générosité et son hospitalité. Mais c'est tout, il ne savait toujours pas d'où il venait, ni pourquoi il était ici. Et...en voyant cette femme, aussi belle soit-elle, il avait vu en elle le moyen de recouvrer la partie de souvenirs qu'il avait misérablement perdu. Mais, voilà, elle n'était plus là? Abandonnant son seau, il balaya le lieu du regard, priant pour qu'elle soit encore dans les parages. Merci mon dieu! Elle était à quelques pas de lui, se baladant parmi les nombreux arbres aux épais feuillages roses. Sans hésiter, il prit ce qu'il était venu chercher, avant de la rejoindre, d'une démarche calme qui ne trahissait en rien son impatience. Il avait tellement peur qu'elle s'envole, tel un papillon. Alors autant rester doux et non brusque.

Lorsqu'il arriva à la hauteur de la jeune femme, il se permit de l'interrompre, d'une voix posée:

[Riku] Excusez-moi, mademoiselle, votre visage ne m'est pas inconnu. Pourrais-je avoir votre nom?

Vu comme ça, cela pouvait l'effrayer, mais ce n'était pas du tout son but, et on pouvait voir son expression liée à l'espoir, bien qu'il arrive à maîtriser ses sentiments.

[Beuh, désolé, pas très inspiré]

Un zeste de vent se faisait sentir. Le soleil passait à travers les feuilles des arbres, c'était agréable. La légère brise empêchait la chaleur de monter aux joues de la belle Maiko au visage peint d'une poudre blanche et les lèvres d'un rouge passion. C'est vraiment un endroit magnifique, se disait-elle. Ici, le calme reignait en maître absolut. Ce silence, cette clareté, cette belle nature qui s'offrait à eux. Sayhuri passait beaucoup de temps à l'extérieur bien que son travail ne l'oblige de temps en temps à ne pas sortir. Elle restait toujours là lorsque des clients arrivaient. Elle devait rester assise pendant de longues minutes, écouter les conversations et rire lorsque cela est necessaire, divertir les clients en leur jouant un air de musique ou danser, même chanter ! Une Geisha est une femme d'art après tout ! Elle doit exceller dans tous les domaines artistiques, des simples poésies aux conserts privés. Ce genre de femme méritait d'être honnoré car elle ne devait d'amour qu'à leur art, les temps changent bien entendu...

Se contenter de se qu'on a suffirait-il ? Que possédait-elle ? Depuis son arrivée dans se nouveau monde, Sayhuri avait perdu toute son appartenance à son ancien monde et était désormais une Maiko. Elle ne possédait rien à part ses kimonos et un peu d'argent. Qu'avoir d'autre ? Elle était nourrit et logée gratuitement. En plus, la jolie et grâcieuse Maiko gagnait pas mal d'argent avec le travail qu'elle faisait. La seule famille qu'elle avait encore était Sishimaru, qui se trouvait quelque part dans Toyko si il était toujours en vie, ainsi que Okâsan. Cette femme est vraiment merveilleuse. C'est un mère, comme son nom l'indique. Chaque Maiko, chaque Geisha et chaque servante forment avec Okâsan une grande famille dont elle est le pillier. Elle peut résoudre n'importe quel problème, c'est une femme intelligente mais qui ne le montre pas. Surtout pas aux hommes. A cette époque, les femmes n'étaient rien, elles ne pouvaient être intelligente, c'était juste des objets, des servantes ou de temps en temps une partie de la vie d'un homme, mais rarement.

Pendant sa ballade tranquille, le jeune homme qu'elle avait rencontré auparavant la rattrapa assez rapidement. Il marcha avec elle, à sa hauteur, son seau d'eau à la main. Son visage d'ange lui rapellait quelqu'un mais c'était très dure à s'en souvenir car sa faisait bien 2 ou 3 semaines qu'elle venait de débarquer dans ce monde avec ses amis. Le charmant jeune homme au visage remplit d'espoire parla. Il s'excusa en tout premier lieu en lui expliquant qu'il connaissait son visage mais n'arrivait pas d'une certaine manière à lui donner un nom. Un fin sourire apparut sur le visage de la Maiko. Elle posa ses yeux bleus pervanches sur le jeune homme. Qui était-il pour lui poser une pareille question ? Sayhuri n'osa pas répondre tout de suite, elle laissa le silence s'installer pour en profiter pour observer l'homme en face d'elle qui ne lui était pas inconnu non plus. Ils s'arrêtèrent un instant, la douce Maiko aux yeux pures couleur pluie passa sa main droite sur son visage, son visage s'éclaira soudain, elle avait trouvé. Puis la déposa sur la joue du jeune homme tout en lui souriant. Celle-ci lui dit d'une voix calme, sans trésaillement et sans hésitation.

[ Sayhuri ]-Je suis Sayhuri Kyoshi. Je me souviens de toi tout comme tu dois te souvenir de moi. Je sais que nous étions ensembles, enfin dans la même classe avant d'arriver dans ce monde complètement différent. Mais je n'arrive pas à donner de nom à ton visage, tu devais vraiment être un garçon discret, tu es le seul dont je ne me souvienne pas. Quel est ton nom jeune inconnu ?

Un peu de mystérieux pouvait se faire entendre dans sa voix. Du charme ! La principale qualitée après la maitrise de l'art. C'est essentiel dans son métier. La belle Maiko retira vite sa main de la joue du jeune homme comme si celui-ci était brûlant comme du feu, elle détourna son regard bleu océan du sien pour regarder le sol, attendant sa réponse patiemment.

[ Sayhuri ]Je suis Sayhuri Kyoshi. Je me souviens de toi tout comme tu dois te souvenir de moi. Je sais que nous étions ensembles, enfin dans la même classe avant d'arriver dans ce monde complètement différent. Mais je n'arrive pas à donner de nom à ton visage, tu devais vraiment être un garçon discret, tu es le seul dont je ne me souvienne pas. Quel est ton nom jeune inconnu ?

Il s'était stoppé, tout en sentant la paume douce et tiède de la jeune femme glisser contre sa joue alors qu'elle lui parlait. Vous me direz, c'est normal, mais elle avait un pouvoir hypnotique assez hallucinant. Rien que ses yeux déjà...lorsque Riku croisa son regard, il ne put plus s'en défaire, même si cela devait faire sourire la jeune femme d'avoir un tel pouvoir sur lui. Mais comme pour se rassurer, le jeune homme se dit que ça devait être le cas pour chaque être humain, en particulier les hommes. Faire face à une telle beauté en restant de glace était une chose presque impossible, et même si pour la plupart du temps, l'ancien étudiant était indifférent, là, il ne pouvait l'être, et c'est avec délice qu'il buvait ses paroles les unes après les autres.

Sayhuri? Oui, ça lui disait quelque chose, sûrement une élève de son ancienne classe, mais à vrai dire, il n'avait pas trop d'amis dedans, et préférait souvent s'isoler. C’était la seule personne dont elle ne se souvenait pas, et il trouva cela presque trop évident. Tomber sur quelqu’un qui le connaissait dès le premier soir aurait été trop beau, mais il se contenta de la beauté de la jeune femme qui devait sûrement être une apprentie Geisha.

[Riku] Sayhuri ?Oui, on était dans le même classe. Je suis Riku Asakura, et en effet, j’étais vraiment très discret, voir même un peu trop pour que tu ne te souviennes pas de mon visage.

Sa voix était presque trop douce, traduisant la fascination qu’il avait à son égard, et la faiblesse dont il faisait preuve devant tant de beauté et d’élégance. Oui, il n’avait pas raté sa voix, et sûrement cette vie lui serait beaucoup plus belle que tout autre. A vrai dire, il n’en doutait pas.

Mon Dieu. Voilà la phrase qu'il se répéta plusieurs fois, intérieurement, alors que le jeune femme s'approchait de plus en plus de lui. Sa beauté était au-delà de ce que lui même avait pu imaginer venant d'une femme, du moins humaine, et même, dans son ancien monde, il ne passait pas son temps à observer les filles de sa classe, mais à traîner dans la nature, ce lieu qu'il trouvait si paisible, si...magnifique. La naissance de ce nouveau monde, lors de l'accident, était pour lui un échappatoire, peut-être même un paradis, qui sait. Il aurait aimé trouver un petit métier en relation avec l'environnement, mais il avait été recueilli par une médecin et se devait donc de l'aider, même par simple respect. Passons. Son interlocutrice n'était plus qu'à quelques millimètres de lui, le figeant net. Que pouvait-il faire d'autre, que de la regarder?Rien, ses yeux n'étaient plus contrôlables, fixant soit ses lèvres gourmandes peintes de rouges, ou bien les yeux étonnement bleus qui lui faisaient face. Elle avait un tel pouvoir sur lui, non pas qu'elle soit magicienne, mais elle avait une sorte de charme dont il ne pouvait se défaire.

Là, il sentait le léger parfum qu'elle portait, mais il ne pouvait l'identifier, bien qu'il était sûr que c'était une des plantes qui habitaient ce jardin, une odeur douce et ensorceleuse, qu'il savait pertinemment que quand il rentrerait au manoir, il ne pourrait cesser d'y penser. Quelle belle jambe ça lui faisait. Après quelques semaines de recherches intensives sur sa vie d'avant, il allait à présent se poser des centaines de question sur cette sublime femme. A croire qu'il n'avait pas plus important à faire. Et pourtant, plus ils étaient proches physiquement, plus son organe vital s'emballait à tout rompre, cela en devenait incompréhensible. Pourquoi son organisme réagissait-il aussi vite à...Une simple personne de sexe opposé?Lorsqu'elle s'éloigna, il s'en sentit quelque peu soulagé, alors qu'il respirait profondément en esquissait un sourire incertain, mais avant tout perdu à cause des différentes vagues d'émotions différentes qui le submergeaient et qu'il essayait de ne pas laisser paraître.

[ Sayhuri ]-...Hum...Oui, je me rappelle de toi ! Tu étais bien discret, c'est pour ça que je ne me rappelais plus de ton prénom. Je te pris de m'excuser pour mon oubli. Mais je suis contente de rencontrer quelqu'un de la classe, ça fait si longtemps ! J'en suis toute heureuse !

En effet, elle avait vraiment l'air heureuse, et il sourit d'avantage, tout aussi heureux de retrouver quelqu'un qui vivait sans doute la même chose que lui, ou à peu près. Il crut percevoir une symphonie lointaine, alors que l'espace d'un instant il se perdait dans les méandres de ses pensées. Comment cela se faisait-il qu'il n'ait pu la remarquer avant? Une beauté aussi...spéciale, comment...Pourquoi? Il baissa légèrement la tête, tenant toujours son seau dans sa main droite, la surface transparente tremblant légèrement sous le vent chaud qui soufflait entre les feuilles des arbres qui les entouraient. Trop tard, même ne fermant les yeux, il ne voyait plus qu'elle. Sacrilège, il releva son visage, le regard toujours doux mais pourtant perturbé par tant d'élégance, avant de lui répondre.

[Riku]Je vous pardonne, moi même je ne me souvenais plus du vôtre. C'est à se demander comment j'ai pu oublier...Mon degré de bonheur concurrence sûrement le vôtre, mademoiselle.

Ce qu'il voyait...si seulement il trouvait les mots appropriés pour décrire sa vision. Elle était à la fois si belle, si élégante...et si douce. Geisha, elle n'avait pas raté sa voie. Cela lui convenait parfaitement, à vrai dire, et il faut bien avouer, que jusqu'à aujourd'hui, Riku n'avait jamais fait attention à elle. Lorsqu'il était encore dans l'"autre monde", elle n'était rien d'autre qu'une jeune élève de sexe féminin dans sa classe, pour laquelle il n'avait aucune importance. Elle ne lui accordait jamais de regards, ni de mots, et il ne doit toujours pas avoir d'importance pour elle, d'ailleurs. Mais visons la sincérité, lui non plus ne lui accordait rien de tout ça, avant. Là, il n'avait d'yeux que pour elle, et il du se faire violence pour détourner son regard de son visage angélique.

Elle parut surprise de le voir la vouvoyer, mais, tout le monde le sait, on ne s’adresse pas n’importe comment à une jeune femme. Et cela ne doit pas changer, même si on connaît la personne en question, c’est une simple marque de respect. Et de ce fait, il montre à la demoiselle qu’il la respecte, et qu’il ne la considère pas comme une vulgaire chose. Cependant, il lui sourit, l’écoutant, même si il avait l’air beaucoup plus à l’aise, le vent soufflant dans ses cheveux, influençant quelques mèches claires à glisser devant son visage. Cependant, il ne les repoussait pas, appréciant ce doux et léger contact qui se faisait.

[Sayhuri]Cela fait si longtemps et pourtant j'ai l'impression que c'était hier. J'ai aussi l'impression d'avoir changé. Qu'êtes-vous devenu ? Je vois que vous avez trouvé votre voix, où vivez-vous ? Moi je suis une Maiko, une apprentie Geisha et j'habite à l'Okiya du Look-Back Flower. Je vie bien. J'aime bien ma situation mais bon, on se sent vite seul...Enfin bon, aie-je changé physiquement ? Enfin, je veux dire...Enfin vous voyez quoi !

Faisait-elle exprès d’être aussi séduisante ? Si cela était dans ses réflexes naturels, alors il n’avait que plus d’estime pour elle. Imaginez-vous marié à une telle créature. Elle fera, à coup sûr, la fierté de votre maison, de vos enfants, la vôtre…mais la garder près de vous sera sûrement un challenge des plus élevés. Bref, cessons ses pensées à la fois remplies d’espoir et de déprime. Elle posait pleins de questions, ce qui le fit rigoler alors qu’il s’adossait à un arbre, ne la quittant pas des yeux. Même si son regard n’avait pas la même capacité à capter ceux des autres.

[Riku] En effet, cela fait longtemps, mais…Je me souviens toujours de vous. Pas telle que vous être à présent, certes. J’ai mis un certain temps à vous reconnaître et vous êtes…resplendissante, que le fait que vous soyez chez les geishas n’est pas discutable. En ce qui me concerne, je suis aide soignant, et je vis chez un médecin réputé du coin. Ce n’est pas non plus ce dont j’avais rêvé, mais je m’y suis vite fait, et j’ai beaucoup de reconnaissance envers eux.

Il souriait toujours, l’air calme. Mais, cependant, il ne put s’empêcher d’entrouvrir les lèvres, d’amusement et de satisfaction, en voyant la jeune fille rougir. Pourquoi ses joues prenaient-elles une teinte rose ? Avait-il dit ou fait quelque chose qui la pousse vers un sentiment de gêne ? Il passa distraitement une main dans ses cheveux, ne la quittant pas des yeux. A vrai dire, il n’y arrivait pas. Et il la remercia intérieurement de regarder ailleurs, lui laissant le temps de lancer un sujet.

[Riku] Donc…tu es heureuse ici ?

Oh mon dieu, Qu’elle le regarde. Ses yeux lui manquaient déjà.

Toute personne "normale", ou complètement inconsciente de la beauté qui lui faisait face, penserait que le temps était long et l'ambiance lourde. Mais ce n'était pas le cas pour Riku. Malgré qu'elle ne le regarde pas, lui pouvait pleinement profiter de la vision qu'elle lui offrait, ce qui le rendait totalement bien. Disons, qu'ici, au coeur de cette forêt de cerisiers dont les magnifiques fleurs roses voltaient dans l'air en se posant parfois sur eux ou créaient des spirales qui les contournaient, il avait un sentiment profond de sérénité. Il était tout à fait d'accord avec ses propres ressentiments, même si il savait pertinement qu'il ne devait pas avoir l'air malin à la détailler comme ça. Mais que voulez-vous, il n'y pouvait rien. Cette femme devait sûrement être consciente de son charme, et le jeune homme n'avait pas de honte à y être sensible. Au contraire. C'était la première fois qu'il ne se montrait pas indifférent devant le sexe opposé, c'est qu'elle devait avoir quelque chose de très intéressant, mis à part ses magnifiques yeux couleur azur. Bon, il était évident que pour le moment il ne pouvait aborder les intérêts concernant son caractère, puisqu'il ne la connaissait pas. Mais, cependant...il mourrait d'envie de la connaître, et ce, par coeur.

Alors qu'il assumait totalement le fait d'être tombé sous son charme presque immédiatement, de ne pas avoir résisté à une telle beauté plus de quelques minutes jusqu'au point de l'interrompre alors qu'elle reprenait sa promenade parmi les arbres en fleurs, elle posa de nouveau son regard profond et créateur de biens faits comme de souffrance sur lui. Pourquoi celui-ci pouvait-il faire mal? Parce que Riku savait pertinement que bon nombre d'hommes étaient sûrement déjà amoureux d'elle, même si elle n'était pas au courant. A son avis, il suffisait d'un regard pour que la terre entière se mette à genoux devant tant d'élégance...

[ Sayhuri ]Je
ne suis pas heureuse mais je ne suis pas triste...Il me manque quelque
chose qui fera de ma vie un véritable paradis céleste...

Alors qu'il s'apprêtait à demander ce que cela pouvait-être, elle s'approchait déjà dans sa direction. Lui, étant resté sur sa dernière phrase qui évoquait l'existence d'une chose qui pourrait faire de sa vie un rêve, commençait à s'imaginer- et avec beaucoup de plaisir et de satisfaction- qu'il était peut-être ce détail pourtant primordial. Mais cela était presque insensible, puisqu'il ne la connaissait pas, et qu'il était de même pour elle. Soit elle désirait s'amuser, soit elle parlait de " Faire en sorte que tout le monde succombe devant elle". Qui sait, être une geisha revient à conquérir tous les hommes, alors pourquoi serait-elle différente des autres? Riku était méfiant de nature, mais il suffit simplement qu'elle soutienne son regard pour que tout sentiment de résistance disparaisse instentanément. Mon dieu, était-elle une sorcière? Tout devenait soudainement calme, et il avait l'impression que seul la distance qui les séparait avait à présent de l'importance...vite, qu'elle s'approche...avant qu'il ne suffoque de temps d'attente. Pourquoi tenait-il ce genre de discours intérieur? Nul ne savait, il se sentait pressé, mais de quoi?

Elle posa alors ses lèvres sur son nez, déposant un léger baiser, avant de partir. Pourquoi fuyait-elle? Quelle injustice, lui, était immobilisé. Comme si il s'était soudainement transformé en arbre, et de ce fait avait pris racines...Il avait un sentiment de bonheur intense, et pourtant, il avait cette légère inquiétude, qui le poussait à aller la rejoindre, un peu plus loin. Mais quitter ce ressentiment pour laisser le doute s'imposer entre la demoiselle et lui même ne lui donnait que peu de volonté de le faire. Mais il fallait, il ne pouvait rester là, muet comme une carpe. Mais pourtant, il savait que ce n'était pas en restant là qu'il aurait une chance de la conquérir. C'est donc après avoir soupiré, plus pour se donner du courage qu'autre chose, qu'il se dirigea dans sa direction, admirant la vue de dos sublime et cette chevelure soyeuse qui brillait de mille feux sous les petits espaces entre les feuilles qui laissaient passer quelques rayons. Vu comme ça, Riku avait l'impression de rêver...tout semblait si parfait, qu'il ne pouvait être sûr qu'il vivait vraiment en ce moment.

Il arriva alors à sa hauteur, et empoigna la main de la jeune fille, avec douceur, l'obligeant ainsi à s'arrêter pour se retourner vers lui. Pourquoi a t-elle fait ça? Cest ce qui pouvait se lire dans le regard du brun, alors qu'il plissait légèrement les sourcils, son regard devant de nouveau supporter la présence imposante du sien. Oh, résistance, ne l'abandonne pas...trop tard, il approchait déjà son visage du sien, avec tout autant de lenteur qu'elle quelques minutes au paravant...il se décida finalement à la tirer vers lui, toujours aussi calme et tendre, pouvant voir une once de surprise dans le regard de son interlocutrice.

[Riku] Quel est...ce détail...qui te permettra d'atteindre ton paradis?

Il s'était fait soudainement plus proche, en un murmure, la faisant presque frissonner, avant de déposer délicatement ses lèvres contre les siennes, sans la forcer, juste pour se nourrir d'un tel contact qui lui était presque devenu vital.

Pourquoi sa se passait comme ça ? Son coeur battait à tout rompre, voulant presque sortir de la poitrine. Sayhuri avait mal pour plusieurs choses. Déjà, elle ne pouvait aimer comme n'importe quelle femme, une Geisha doit être normalement amoureuse de son art et rien d'autre. Quand Okâsan lui avait parlé de ce détail, ça n'avait pas du tout inquiété la jeune japonaise car elle était sûr de ne plus tomber amoureuse. Mais là, ce doux visage, cette expression de tendresse et ses yeux charmeurs la faisaient courber sous le poid de ce sentiment en partie oublié. Riku, il lui rappelait quelqu'un. Ce quelqu'un n'était autre que Ichiro, son premier et dernier petit copain. Un homme qu'elle avait aimé à en mourir mais qui périt dans un accident de moto. Voila aussi se qui lui faisait mal. Repenser à son ancien amour perdu, éprouver un sentiment, peut être de l'amour, ou du moins de l'affection envers cet homme dont elle ne pourrait sûrement jamais conquérir le coeur. Quelle malheur pour la futur Geisha. Serait-elle prète à abandonner sa belle vie pour pouvoir aimer quelqu'un pleinenement ? Non, elle avait tant fait pour arriver là, enfin en quelques semaines, voir des mois. Tout abandonner serait un réel gâchit. Peut être que si elle en parlait à Okâsan, elle saurait quoi faire ?

Vivre dans un monde de luxe, de raffinement et de grâce, n'importe qui payerait cher pour mener une vie pareille. Hélas, devenir Geisha était une compétition très dure et on pouvait risquer son honneur à n'importe quel moment. Une seule mauvaise impréssion peut vous coûter votre place dans ce monde mystérieux. La seule chose qu'il faut espérer, c'est d'avoir un danna et de faire bonne impréssion. Mais avant d'espérer ça, il faut vendre l'attribut féminin, une chose qu'Okâsan interdit à Sayhuri, pourquoi ? Eh bien, sûrement pour la protéger d'une certaine manière. Il est vrai que la Kyoshi venait tout juste d'être Maiko, il fallait au moin 3 ans d'apprentissage avant de parler de cette étape. Mais pourtant, Sayhuri voulait tellement devenir Geisha, quitter ce monde d'enfant pour entrer dans le vrai monde, arrêter d'être prise pour une novice et exiber ses talents aux yeux de tous. Se faire aimer sans aimer. Vivre pour divertir les hommes. Est-ce vraiment une vie ?

Cependant, la Maiko ne se plaignait pas. Travailler son art faisait partie de la vie de tous les jours. S'habiller et se coiffer selon la tradition n'avait plus de secret pour elle mais elle ne pouvait toujours pas s'habiller seule. Pour vêtir un kimono pour femme, il faut au moins 1 personne pour vous aider. Entre tous les noeuds, le Obi qui fait plus de 3 mètres de longs et tous les autres petits détails qui attirent l'oeil. De plus, le maquillage doit se mettre d'une façon particulière. Il y avait une façon pour les Maiko et une autre pour les Geishas. Ca avait toujours étonné Sayhuri. C'est la vie ! La charmante jeune femme espérait que la vie à Riku était devenue aussi belle que la sienne. Mangait-il assez pour être repus ? Devait-il travailler jusqu'à se que ses yeux ne tombent de fatigue ? Il n'avait pas l'air de souffrir. Pas physiquement du moins. Son regard avait pourtant quelque chose d'étrange. Etait-ce le même que le sien ? Ses joues s'enflammèrent lorsqu'elle sentit sa main ferme sur son poignet. Que faisait-il ?

[Sayhuri]-...Qu...Que...

La jolie Maiko écarquilla ses yeux. Une force mystérieuse l'emmena vers Riku. Il s'approchait d'elle de la même manière qu'elle lorsqu'elle l'avait fait. Sayhuri arrivait à lire dans ses yeux qu'il se questionnait. Riku devait se demander la raison qui l'avait poussé à se qu'elle l'embrasse sur le nez. La connaissait-elle, elle ? Désormais, Sayhuri pouvait voir chaques détails de son visage, chaques cils, ses beaux yeux brins, son souffle contre sa peau. L'avait-il ensorcellé ? C'était impossible. Personne n'avait réussit à avoir cet effet sur elle. Etait-ce son regard ? Le sentiment de passion qu'il dégageait ? Elle ne savait plus. Sa voix douce, un murmure, fendit l'air, faisant dresser les quelques poils qui se nichaient dans le creux de la nuque de la Maiko.

[Riku] Quel est...ce détail...qui te permettra d'atteindre ton paradis?

La Maiko resta bouche bée, telle une carpe. Là, elle avait vraiment l'air stupide à ne rien dire. Mais bon, il faut dire que ce n'était pas facile de répondre vu la situation, la position dans laquelle elle se trouvait. Sayhuri n'eut pas le temps de répondre. Une action l'alerta. Riku se pencha délicatement sur elle. Elle crut tout d'abord qu'il allait lui rendre son baiser en l'embrassant sur la joue ou dans le cou. Le vent s'arrêta. La Kyoshi sentit ses lèvres chaudes contre les siennes. Elle ferma un instant ses yeux qui étaient resté ouvert sous l'effet de la surprise. La jeune femme avait l'impression de perdre ses forces, comme s'il draînait son énergie en se servant du baiser. Hélas, ca inquiéta la Maiko. Pas à cause de ce manque soudain d'énergie ou de l'envie de rajouter sa passion, mais à cause des conséquences de cette action. Doucement, elle décrocha ses lèvres. Sayhuri posa son regard sur le sol, n'osant plus le regarder.

[Sayhuri]...

Sa fine main se posa sur ses lèvres, les tatant doucement en regardant si elle avait encore son maquillage. Sayhuri fut comme inquiète, on le voyait bien. La japonaise osa enfin regarder Riku. L'envie de lui rendre son précieux cadeau était si forte que ses lèvres en tremblaient, comme si elle allait pleurer. La Kyoshi ferma un instant ses yeux pour se calmer. Que faire lorsqu'un homme est tombé amoureux de vous et que vous ne savez pas quoi lui dire ?

[Sayhuri]-Riku-san...Suivez-moi...Je vous pris...

La charmante jeune japonaise ouvrit ses magnifiques yeux bleus océans. Elle s'approcha du japonais non loin d'elle et glissa sa douce main dans la sienne. Sayhuri le guida à travers les saules vers un banc en bois. La Maiko s'assise puis fit signe au jeune homme de faire de même. Son regard ne changeait pas, il y avait juste une pointe de tristesse. Que dire ? En tout cas, Sayhri ne lâchait pas la main de Riku. Pourquoi ? Simplement car elle souhaitait la garder encore un peu.

[Sayhuri]-...Riku-san...Ce fut risqué de faire se que vous venez de faire...Ce n'est pas que je suis outrée. Mais imaginez les conséquences que cela peut avoir sur nous deux. Je ne peux pas dire que je ne ressent rien...Mais je suis prète à taire mes sentiments. C'est la mauvaise période pour faire ce genre de chose et, dans mon métier, du moins pour l'instant, je ne peux avoir de sentiment pour quiconque. Il est vrai que vous ne me laissez pas indifférante. Mais je dois vous faire comprendre que se n'est pas le moment. M'embrasser comme ça...Imaginez que quelqu'un nous ai vu ? C'était risqué. S'il vous plait, entendez mes souhaits, saissez de penser à moi. Je ne veux pas vous briser le coeur comme à tous ces hommes cupides qui nous payent pour pouvoir passer du temps en notre compagnie. Je ne veux pas que vous ayez la même espérance qu'eux. Mais je ne peux oublier se que me dicte mon coeur...Aidez moi, je vous en prie...Que feriez-vous à ma place ?

Sayhuri se mise à serrer délicatement la main de Riku, ses yeux bleus s'humidifièrent sous l'effet de la tristesse. L'aimait-elle ? Elle n'arrivait pas à diserner ce sentiment. Il fallait qu'il sache qu'il risquerait de souffrir s'il l'aimait. Que la vie de Sayhuri était dure, qu'elle n'avait aps la droit à l'erreur. Elle distraierait avec son art les hommes riches, ou aisés. Et même s'il avait assez d'argent pour l'aimer comme le ferait un danna, ou époux, il n'aurait sûrement pas le courage de le faire. Que devait-elle faire ?

Un époux ? Ni'mporte quelle Geisha rêverait de ça. Vivre sans un danna était très difficile, enfin pas vraiment à cette époque. Sayhuri n'était pour l'instant pas Geisha donc n'en avait pas encore besoin, elle espérait juste que Okâsan l'adopterait un jour. Un rêve ? Non, plus une espérance. Okâsan ne voudrait sûrement pas quelle quitte l'Okiya pour vivre avec un homme mais si elle la suppliait, elle plierait sûrement sous sa demande. La jeune japonaise ne voulait pas de cette vie. Vivre en tant que Geisha jusqu'à la fin de sa vie comme ça, ce n'était pas le paradis. aucune femme n'est belle jusqu'à la fin de sa vie, sauf si elle est courte. Sayhuri voulait d'une vie parfaite, avec un mari et des enfants. Même abandonner son 'métier' pour arriver à réaliser son 'rêve'. elle le ferait.


[HRP : désolée, c'est pas terrible, je t'emmènerais plus tard dans mon Okiya XD]