Petit magasinage de printemps (LibRe!)

Une nouvelle journée commenceait. Une autre parmi des dizaines, des ceintaines qui se ressemblaient finalement. La grande Minako avait donc décidé de partir quelque peu de l'Okiya qu'elle aidait à gérer, puis de s'éloigner jusqu'à ce soir des maisons de thé pour penser quelque peu à elle pour une fois en s'achetant quelques nouveaux kimonos et bijoux, elle le méritait, non? Pourtant, passant dans les rues bondées, personne ne la reconnaissait. C'était ordinaire, car elle avait mis son déguisement favori: les vêtements des servantes de sa maison. Sans son doux maquillage et ses masques d'artiste, jamais personne ne la prendrait pour une Geisha. En faites, c'était une petite vacances pour jouer le role d'une role pour quelques heures. C'était surtout ses taches de rousseurs qui la différenciait de tous les autres et la première chose qu'elle cachait.

Arrivant devant la petite boutique, sa bourse cachée dans un repli de ses vêtements de paysanne, elle toucha le soie délicat des nouvautés. Il était certain qu'elle en avait déja beaucoup, mais celui-ci était d'une rareté et d'une élégance... En même temps, le propriétaire arriva voulant la chasser la prenant pour une voleuse. Prenant un balai, il s'apreta à la frapper tandis que Minako se reculait appeurée en ne savant quoi faire pour démontrer son innocence.

-Voleuse, tu voulais partir avec c'est cela?! Tu vas voir ce qu'on fait aux voleurs dans notre région...

-Voleuse, tu voulais partir avec c'est cela?! Tu vas voir ce qu'on fait aux voleurs dans notre région...

Qu'entendait-elle ? Quelle était cette voix au loin ? Non, pas au loin, juste à côté d'elle. Enfin à côté, non, c'était dans la boutique d'à côté. La jeune Maiko c'était tourné pour voir qui criait comme ça. Son regard bleu se posa sur le vendeur de la boutique de kimono. Une voleuse ? Non, la jeune femme qui se trouvait en face de lui ressemblait à tout sauf à une voleuse. Elle avait un air innocent à faire fondre n'importe qui. Même Sayhuri qui avait été habitué à tant de cruauté n'avait jamais vu un visage aussi sincère. Cette femme avait un charme sauvage, mystérieux ? Si elle avait été Geisha, c'est sûr qu'elle aurait bien voulut être sa 'petite soeur'. Mais celle-ci semblait être servante, d'après se que la jeune Sayhuri pouvait remarquer. La charmante Maiko ne pouvait pas faire grand chose , l'aider serait étrange venant de la part d'une jeune Maiko. Mais bon, la laisser entre les mains de ce vendeur de kimono serait très risquer. Que faire ?

D'ailleurs que faisait notre petite Kyoshi dans les parages ? Bien qu'elle soit Maiko, elle n'avait pas encore les moyens pour s'acheter des kimonos personnels. Elle devait porter ceux de l'Okiya. Bien entendu, ceux de l'Okiya étaient très beau, la plus part du temps même resplendissant, mais avoir sa propre collection de kimono signifie qu'on est très riche, qu'on gagne bien sa vie. Sayhuri était vétue aujourd'hui d'un épais kimono de soie rose avec une doublure d'un violet pâle. Elle avait très chaud dedans, mais c'était Okâsan qui lui avait imposé cette tenue. Pourquoi ? Peut être simplement car la directrice de l'Okiya voulait qu'elle s'habitue à porter des kimonos épais. Tout le monde sait que les kimonos des Maiko sont beaucoup plus épais que ceux des Geishas. Pourquoi ? Ca, Sayhuri ne le savait pas, elle n'avait pas encore demandé. La Kyoshi traversa les rayons du magasin où elle se trouvait pour se retrouver à l'extérieur du magasin. Tel un félin, elle s'approcha discrètement derrière le vendeur. Sayhuri le regarda de son regard pur comme de l'ivoire et doux comme la soie du kimono qu'elle portait.

[Sayhuri]-Excusez-moi...Je suis venue prendre une commande de la maîtresse de mon Okiya. L'Okiya du Look-Back Flower...Est-elle prête ?

L'homme se tourna vers elle, en oubliant totalement la 'voleuse'. Il aquissa d'un signe de tête sans dire mot, il partit voir dans les réserves au fond de la boutique. Pendant l'absence de l'homme, la Maiko jeta un regard complice à la femme en lui souriant pour la réconforter. Ses yeux bleus océans ne quittèrent pas la femme qui se faisait passer pour servante puis elle murmura d'une voix faible avec un soupçon de douceur.

[Sayhuri]-Je vous conseille de partir, il ne vous laissera pas vivre longtemps si vous restez ici...Je m'occupe de lui, ne vous inquiètez pas...

Minako ne savait vrament plus comment réagir, car jamais de toute sa vie quelqu'un avait essayer de lui faire du mal ou de lui faire des menaces, à part peut-être de son ancienne Okasan qui lui enlever quelques mannières à son arrivée à l'Okiya, mais même à cela... Enfin, la pseudo servante avait totalement figé, ne savant vraiment quoi faire. Personne n'avait jamais osé lui parler ainsi avec son masque blanc et ses plus belles soieries. Personne ne la croirerait si elle disait alors qu'elle était la grande Geisha Shikamaru. L'homme était vraiment en colère s'appretant même à la battre avec son balai en bois. Que faire? Elle ne devait pas se laisser faire ainsi...

Puis, dans tout cela, dans des millièmes de secondes qui allait être soit en faveur ou de défaveur pur elle, une jeune maiko qu'elle avait déja vu, oui, quelque part peut-être comme dans une maison de thé surement ou lors d'une cérémonie officielle peut-être arriva avec l'intention de lui venir en aide tandis qu'elle venaitde se réveiller de ses pensées. Elle s'approcha délicatement de ceux-ci et s'empressaalors de dévier les mouvements et les pensées de l'homme furieux. Son plan marcha évidament et celui-ci se retrouva dans l'arrière boutique en un rien de temps dévouant sa vie aux grandes geishas de sa ville. La regardant alors lui sourire tandis qu'elle demeurait toujours un peu surprise que quelqu'un vienne l'aider, quelque chose de plutot rare dans sa vie, celle-ci se reprit et se détendit. Tout cela lui avait donner une idée. Le propriétaire arriva quelques secondes tandis que la langue de Minako se dénoua finalement.

-Je suis les yeux et les oreilles de la Geisha Minako de la maison du Sakura d'Argent. Je sais que c'est une bonne cliente et elle sera surement offusquée que vous m'avez traitée ainsi...

Dit-elle en montrant un bracelet appartenant au Sakura d'Argent pour que ce qu'elle disait ait un peu de sens. Au nombre de kimonos que celle-ci avait acheté ici, le vendeur fut alors stressé de perdre une si bonne cliente ainsi! Il s'excusa donc rapidement et nerveusement pour enfin lui donner gratuitement deux dernieres arrivées, de couleurs semblables, un bleu marine, un indigo avec des coutures et des travaillés en argent. Alors elle s'éloigna un peu avec les robes tout en demandant à la jeune maiko de la suivre.

-Tu as déja eu ton propre kimono?

Cette femme. Elle n'était pas du tout se qu'elle semblait être. Elle avait un truc qui la différenciait, même de Sayhuri. Cette femme était fine, belle, avait une sorte de charme qu'une Geisha possedait. Etait-ce possible ? Si c'était une Geisha, elle ne serait pas vêtue de la sorte. C'est un désonneur pour une Geisha, et pour l'Okiya où elle vit, d'être habillée avec un vêtement de servante. Même Sayhuri, qui au fond, avait une coeur rebelle, n'avait jamais osé porter désonneur à l'Okiya. Mais avait-elle au moins raison ? Etait-ce vraiment une Geisha. Sûrement pas. Même si sa tête lui rappelait quelqu'un, il y a pleins de Geishas qui se ressemblent. Ah oui ! Sayhuri se rappela. Cette Geisha lui ressemblait étrangement. Ah ! Comment s'appelait-elle déjà ? Ah ! Ce nom ne venait pas ! Elle se souvenait pourtant de son visage peint, de ses lèvres sanglantes, de son regard charmeur. Une Geisha célèbre. Célèbre pour son dons d'envoutement. Eh oui ! Ce qui est rare.

Rare ? Oui. Une Geisha est rarement connue pour ça. Certaines sont connues pour leur dons pour la danse, le chant, sa beauté mais rarement, oui même très rarement pour son charme. Toutes les Geishas doivent avoir du charme, mais certaines en ont plus que d'autres. Cette célèbre Geisha, la jolie Maiko au regard de pluie l'avait entrevue lors d'une cérémonie. Il est rare que Sayhrui se souvienne comme ça du visage d'une Geisha mais celle-ci, elle était...comment dire ? Son visage exprimait autre chose que celui de certaines de ces femmes au visage peint mais au coeur recouvert d'une couche de ténèbre et au regard aussi perçant que celui d'un oiseau de malheur. De la gentillesse, de la douceur, une pointe de lassitude peut être ? Dommage qu'elle ne puisse pas choisir sa grande soeur, Sayhuri aurait sûrement choisit cette femme au masque blanc, aux lèvres rouges et au coeur aussi claire que les yeux de la Maiko.

Soudain, quelque chose intrigua notre petite Sayhuri. La servante venait de dire qu'elle était les 'yeux et les oreilles' de la grande Geisha Minako. Alors, il y avait bien une Geisha derrière tout ça, mais cette jeune femme n'avait pas l'air de quelqu'un qui sert une Geisha. De plus, cette femme venait d'une Okiya très célèbre, plus célèbre que celle du Look-Back Flower. Le plus célèbre de tout Tokyo d'après certains.On tout cas, si qui était sûr, c'était que l'homme n'avait plus dit un mot. Il lui avait même offert deux kimonos gratuitement pour s'excuser. La jeune femme prit les kimonos et partit, elle demanda à l'innocente Sayhuri de la suivre, se qu'elle fit aussitôt une fois qu'elle eut prit les kimonos commandé par Okâsan. Quand elle furent arrêtées, la jeune inconnue se tourna vers Sayhuri en lui demandant si elle avait jamais eu un kimono bien à elle. La Maiko afficha un air étonné, elle l'observa un instant, ébétée, puis lui répondit.

[Sayhuri]-Eh bien. Je ne suis qu'une Maiko, je n'ai pas les moyens de me payer un kimono bien a moi et je ne peux avoir un danna donc je ne peux pas en reçevoir. Je m'excuse si je suis curieuse ou même effrontée. Mais puis-je savoir qui vous êtes réellement car votre visage me rappel celui d'une célèbre Geisha. Mes intuitions sont-elles justes ?

En attendant sa réponse, Sayhuri affichait une mine neutre, aucune expession se lisait sur son visage peint de blanc, ses lèvres étaient légèrement peincées, ses yeux bleus hypnotiques ne quittèrent pas ceux de la 'servante'.

À l'intérieur d'elle, le fait de devenir une autre mettait du piquant dans sa vie monotone. En étant servante ainsi, elle pouvait se promener dans les rues de la ille pour y voir toutes les merveilles et les malheurs de ses habitants. Rare en effet étaient les Geishas qui se mêlaient ainsi au peuple, préférant de beaucoup rester loin de cette vermine. Cela venait aussi de sa mère biologique dont elle ne savait point le secret. La princesse Natsumé était celle qui lui avait donné le charme, la grace et l'amour du peuple à cette jeune femme qui rêvait pourtant d'une vie simple. Ce n'était pas qu'elle regrettait, mais qu'elle avait tout simplement l'impression qu'il manquait réellement quelque chose dans sa vie.

Enfin, s'éloignant lentement du commerce avec un peti sourire malicieux sachant que la jeune Maiko avait quelques doutes sur sa réelle identité, elle finit alors par la rejoindre et alors Minako essaya de garder encore quelque peu son role. Reprenant alors un air plus sérieux et nonchalent, tenant les précieux vêtements dans ses mains. Alors l'apprentie sembla étonnée de sa question, mais s'empressa tout de même de lui répondre. En réalité, une Maiko n'avait le droit de s'adresser qu'à ses supérieurs et un demi-sourire apparut sur le visage clairesemé de taches de rousseurs.

-Quel est ton nom?

Dit-elle sans plus, en la laissant alors peut-être mal à l'aise d'avoir posé cette question, mais aussitot, un regard doux et compréhensif put lui faire comprendre qu'elle ne lui en voulait point de cette curiosité, mais seulement qu'elle voulait connaitre son identité. Il y avait de plus en plus de prétendantes chaques années et elle ne savait son nom, enfin, elle ne s'en rappelait plus peut-être. Ce qu'il y avait parcontre était-ce une soirée à une maison de thé d'où la Grande Minako pourait bien l'inviter...

La grâce et la douceur. Le chant et la danse. Le saké et le thé. Des choses s'accordants bien dans la vie d'une Geisha, tout comme dans la vie d'une Maiko. Sayhuri observait calmement la jeune inconnue qui lui rappelait étrangement une Geisha assez renommée. Cette femme était assurément une Geisha derrière ses habits, n'importe quelle Geisha l'aurait remarqué. Bien que Sayhuri n'en fut pas une, elle avait l'habitude de voir une Geisha et de la reconnaitre. Bien sûr, se ne fut pas facile de la reconnaître sous ces haillons, personne qui ne fréquente pas les Geishas aurait pû la reconnaître, beau déguisement il fallait dire ! La jeune Kyoshi s'ennuyait fort à l'Okiya, peut être que si elle avait raison et que cette femme était bel et bien une Geisha, peut être mettrait-elle fin à sa vie d'ennui en la prenant comme soeur ? Qu'est-ce qu'elle rêvait d'être prise sous l'aile d'une grande Geisha comme celle qu'elle avait vu à une soirée réssament. Grande, svelte, douce, belle et talentueuse. Grace à une femme comme ça, Sayhuri deviendrait peut être une légende qui sait ?

Légende ? En quoi une Geisha peut devenir une légende, c'est ça que vous vous demandez ? Eh bien, il ya plusieurs façons de devenir une légende mais elles sont toutes très dures. Déjà, une Geisha peut être l'une des plus célèbres pour ses dons. Ou être la plus demandée de tout le Japon ou de toute la ville. Vendre son "mizuage" à un prix déiant toute concurance. Enfin bref, nombreuses sont les façons et je n'ai pas envie de toutes vous les citer. Okâsan avait toujours répété à Sayhuri que seule une 'soeur' pourrait lui apprendre toutes les ficelles du métier car elle-même n'avait pas le temps pour ça. Très occupée, Okâsan était une des femmes les plus célèbre du Japon. Geisha, elle a toujours était très désirée chez les hommes riches, d'ailleurs, l'Empereur l'a toujours préféré à toutes ses autres courtisanes réunis. Sayhuri a toujours été très fière d'avoir cette femme pour Mère.

[MINAKO]-Quel est ton nom?.

Que demandait-elle de sa voix délicate ? Son nom ? Pouvait-elle lui donner comme ça ? C'était difficile. Okâsan serait-elle d'accord qu'elle donne son nom à 'n'importe qui' ? La jeune Maiko au visage d'ange leva ses yeux bleus vers la jeune femme. Celle-ci lui répondit d'une voix légère, aussi douce que celle qu'utilisait la jeune inconnue.

[SAYHURI]-Sayhuri...Je suis Maiko, je suis de l'Okiya du Look-Back Flower.

La Maiko esquissa un franc sourire. Cette femme n'avait pas répondut à sa question, pourtant, Sayhuri avait répondut à la sienne. Enfin bon, il ne faut pas comprendre l'esprit d'une femme car il est toujours très difficile d'y voir rien qu'une infime partie. Essayez donc une fois ! Vous verrez !

HRP : Désolée pour le petit poste T-T Pas d'inspi

Geisha de grand renom, il était vrai qu'elle en était une. La chose qui l'avait vraiment démarquée vraiment de toutes ses soeurs avait été son travail acharné our être parfaite dans toutes les choses qu'elle faisait. Il y avait aussi le mystère qui pouvait y avoir dans ses yeux lorsqu'elle jouait avec son éventail de manière aguichante pour certains, aphrodisiaque pour d'autre. Contrairement aux autres également, Minako n'avait jamais voulu le malheur des autres pour son propre avantage comme d'autres le faisaient. Mettre des trous dans les kimonos, trafiqué les produits de beauté... Elle en avait bien vue de toutes les couleurs avec elles, mais encore une fois ce fut bien celle-ci qui gagna dans l'adversité.

La raison pourquoi elle voulait savoir son nom comportait deux parties. La première afin de l'inviter à une soirée mondaine comme à l'habitude dans sa maison de thé même si ce serait bien plus la servante Mina qui l'inviterais à rencontrer sa maitresse, puis deuxièmement, c'était pour, peut-être demain, demander à l'Okasan tout en apportant une somme d'argent considérable, si elle pouvait bien être sa grande soeur. Pour la deuxième idée, il était certain qu'elle serait bien habillée d son plus beau kimono et de ses plus beaux accessoires, car évidamment, l'Okasan ne la trouvait point raisonnable ainsi. Ayant un sourire de malice sur ses lèvres sachant qu'elle ne lui avait point dit son nom, la pseudo servante prit l'un des habits qui se trouvaient à son bras et lui donnit.

-Il est pour toi Sahyuri. Ma maitresse serait honorée de te rencontrer ce soir à la maison de thé du Sakura d'Argent, qu'en penses-tu?

Dit-elle en sachant pertinamment que son petit jeu ne durerait pas éternellement et que la jeune Maiko découvrirait son secret si cela n'avait pas encore été fait. S'arrêtant dans le beau milieu d'un point de bois d'où on pouvait voir quelques poissons y nager tranquillement, Mina attendit sa réponse sachant que si la maitresse de sa maison de thé ne voulait accepter, il ne faudrait alors prononcé le nom de la Geisha en question pour avoir une réponse positive ou bien peut-être avoir le bracelet des hotes du Sakura d'Argent.

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