Retour de la rencontre mouvementée [HRP: Part2][Hataru Anzu]

Une journée comme les autre ? Non. C'était plutôt une journée désastreuse ! Sayhuri n'aurait jamais pensé rencontrer un samouraï qui était recherché par l'armée impériale et en plus, elle l'avait sauvé des grifs des hommes. La japonaise venait surment de détruire sa vie mais elle ne regrettait pas. Après tout, il lui devait quelque chose désormais, il ne s'enfuirait pas en la dénonçant. Sayhuri avait attaqué cinq hommes de la milice Impériale, elle risquait de se faire tuer sur quelqu'un la reconnaitrait, il fallait être prudent désormais. Le soleil était en son zénith quand ils arrivèrent non loin de la maison de thé. Sayhuri sentait son kimono lui coller à la peau et son maquillage partir doucement, elle devrait faire vite pour rentrer sans se faire remarquer. La Kyoshi avait décider de le cacher pendant quelques jours pour qu'il ne se fasse pas arrêter, le temps que les policiers l'oublient. Eh bien, c'était une journée plus mouvementée que prévus. Au lieu de ne faire que se promener, la japonaise rencontra un peut être nouvel ami et en plus elle a risquer sa vie pour lui, qui aurait pû deviner ça ?

Les bruits de la maison de thé se faisait entendre. Deux jeunes personnes se trouvaient adossés contre un mur fait de planches de bois assemblées. Sayhuri faisait glisser son regard bleu océan le long des fenêtres de l'Okiya, observant le moindre mouvement des portes coulissantes. A cette heure là, toutes les Geishas et Maiko confondue étaient à l'intérieur, en plus, par cette chaleur, aucune d'elle n'osait sortir de peur que le maquillage ne coulle. La jeune femme attendit le moment où plus personne ne passait dans les couloirs pour se faufiller par la porte de derrière avec son ami le samouraï. Sa chambre était la plus éloignée de la porte d'entrée. Elle se située au fond de l'Okiya et personne à part elle ne passait donc se serait l'endrois parfait pour cacher le jeune homme.

Sayhuri prit la main du samouraï. Ils traversèrent la petite porte du jardin puis longèrent le long couloir avec discretion qui menait à la chambre lointaine de la Maiko. En chemin, ils faillirent rencontrer une des seule servante de la maison de thé mais elle ne les vit heureusement pas. La jeune femme jeta de furtifs regard dans à travers les portes, écoutant les moindres bruits et voix, priant Bouddah qu'ils ne se feraient pas découvrir. Après quelques minutes, les deux jeunes arrivèrent dans la chambre de la Maiko. Sayhuri ferma vite la porte derrière eux et la vérouilla grâce à un ingénieux système de clef en fer. Pfiou ! La jeune Kyoshi s'étalla sur le sol, regardant de son regard apaisé le samouraï. Celle-ci lui dit d'une voix calme et basse.

[Sayhuri]-Voici ma chambre. Vous y resterez pendant un petit moment en attendant que les choses se calme. Ne vous inquiétez pas, je suis la seule à venir ici. Personne ne vous découvrira...Si vous le voulez bien, attendez moi ici, je vais me changer et je reviens, je vous rapporterais à manger pour le soir en passant.

Après ses mots, la japonaise sortit de la chambre à pas feutrés en direction de la 'salle de bain'. Sayhuri demanda à la servante de verser de l'eau chaude dans un grand bac en bois puis se glissa dedans après s'être déshabillée en laissant échapper un faible soupire de soulagement au contacte de l'eau chaude mélangée avec du savon parfumé au jasmin. La Maiko sortit de son bain, se disant qu'il ne fallait mieux pas rester très longtemps. Elle revêtit un simple kimono de soie blanche, très fin et presque transparent, plutôt opaque. Sayhuri le ferma grâce à une fine bandelette grisâtre qu'elle entoura autour de sa taille pour ne pas que le kimono ne s'ouvre. La Maiko laissa sa longue et belle chevelure noir lachée puis retourna dans sa chambre en pressant le pas en passant par les cuisines. Qu'allait-il dire de son acoutrement ? Ce n'était pas banal de voir une future Geisha si pauvrement vétue. D'habitude, elles portaient de magnifiques et riches kimonos de soie mais là, c'était comme se que l'on pouvait appeler de nos jours une tenue 'décontractée'. Jamais un homme ne devrait voir une Geisha sans son maquillage, c'était comme un désonneur mais là, plus rien n'importait. Sayhuri referma la porte de la chambre derrière elle puis elle déposa le bol de riz bien remplit sur une table basse et se dirigea ensuite vers son placard pour en sortir un futon qu'elle étalla sur le tatami non loin de son lit à elle. La jeune femme se redressa puis s'assise sur les talons en face du samouraï en affichant un faible sourire.

[Sayhuri]-Voila, tout est près maintenant si vous avez besoin de quoi que se soit, prévenez moi. N'hésitez surtout pas !

Sayhuri se redressa puis s'assise près de la fenètre, posant son regard sur le sol sans fixer le samouraï, attendant qu'il ne dise quelque chose. Fuirait-il la maison de thé en sachant qu'il serait poursuivit ? Nul ne le sait mais Sayhuri espérait de tout son coeur qu'il ne fasse pas de bétise, après tout, elle avait risqué sa vie pour lui, il avait une dette envers elle. La jeune Maiko laissa gliser son regard bleu le long de la silhouette du samouraï sans pour autant le dévisager. Il était particulièrement beau, il fallait avouer. Sayhuri aurait voulut lui demander de ranger ses armes mais il ne le ferait surment pas donc elle décida de lui faire totalement confiance. Soudain, des bruits de pas retentirent derrière la porte coulissante, Sayhuri fit signe au samouraï de se taire, ce devait être la servante qui l'avait vu revenir de son bain, celle-ci lui demanda d'une voix claire et faible.

[Maya]-Avez-vous besoin de quelque chose ?

[Sayhuri]-Oui ! Je souhaiterais que vous déposiez mon repas du soir devant la porte, rajouter un morceau de pain, j'aurais surment très faim. Rapportez moi aussi mes huiles de massages.

La jeune femme fit un clin d'oeil malicieux au samouraï, elle faisait d'excellant massage, enfin elle en fait encore ! C'est une de ses spécialitée après la danse et le chant. Maya, la servante, s'en alla en lui disant que le message était claire et qu'elle lui rapporterait se dont elle avait besoin au plus vite.

Tout c’est passé très vite pour Hataru, après s’être fait frapper par l’homme qui semblait être le chef de ninjas, il avait la tête dans les nuages et ne pouvait plus combattre en ayant une chance, même infime soit-elle, de gagner. Il ne devait que subir les coups, si il y en aurait encore, pour pouvoir récupérer un peu d’énergie pour les sortir de là tout les 2, mais il ne comprit pas ce qui s’était passé, il avait eu un léger voile noir devant les yeux et il cru qu’il allait tomber dans les pommes, il compris qu’il ne pourrait pas agir, il aurai bien voulu se battre contre 100 hommes au lieu de ce retrouver dans cette situation périlleuse pour lui comme pour elle, mais maintenant qu’ils étaient là il devait se débrouiller avec ce qu’ils avaient, c'est-à-dire rien. Les armes étaient trop loin de lui pour les saisir, il n’avait plus assez de force pour se battre et la jeune Maiko se faisait frapper par sa faute. Il s’en voulu de ne pas pouvoir intervenir, mais cela valait peut être mieux comme ça.

Soudain, sans aucun signe préemptif, la futur Geisha frappa le chef des ninjas et envoya de la poudre dans les yeux des 2 assaillants qui tenaient Hataru. Ensuite elle se dirigea en toute hâte vers le samouraï et le prit par le bras pour l’emmener en sécurité. Heureusement, il eu le réflex de reprendre ses armes avant de s’en aller, il était conscient, le voile noir s’était levé lorsqu’il avait entendis la joue de sa protégée claqué sous la force de brute du ninja.

Ils arrivèrent très vite dans une maison qu’il connaissait bien, c’était là où il venait de prendre un thé quelques longues dizaines de minutes auparavant, mais elle ne prit pas la direction habituel et se rendit dans un couloir où plusieurs Maiko et Geisha marchaient, ils attendirent quelques instants que ces femmes s’en aille dans l’Okiya pour qu’ils puissent se rendre dans la chambre de la Maiko. Sa chambre était au fond du couloir et ils durent se dépêcher pour y aller sans se faire voir. Ils entrèrent et Hataru alla s’asseoir sur le sol, sa tête recommençait à lui faire mal, le coup qu’il venait de recevoir dans la tempe lui avait laissé des séquelles qui se refermeront dans quelques heures si tout va bien. La femme lui parla mais il n’entendait que par brides ce qu’elle disait :

[Sayhuri]-… ma chambre. Vous y resterez pendant … en attendant que les choses se calment. Ne … pas, je suis la seule à …. Personne ne vous découvrira...Si vous le voulez bien, … moi ici, je vais me … et je reviens, je vous …rterais à manger pour le soir ….

Hataru n’avait presque rien comprit à ce que disait sa protectrice mais il devina qu’elle devait partir et qu’elle reviendrait lui porter à manger car elle s’en alla après avoir dit ces mots.
Hataru la vit refermer la porte de la chambre sans faire de bruit, il attendit que les bruits de pas se soient éloignés pour essayer de se lever mais ses jambes étaient trop fatiguées pour porter son poids. Il jura sur sa faiblesse et se promis que cela ne se reproduirait plus, il ne comprenait pas comment il avait pu être aussi faible et comment il avait pu se faire surprendre de cette manière. Il sentit la fatigue l’envahir en un coup, il essaya de lutter mais rien ne fit, ses yeux se fermèrent tout seul et il sombra dans un sommeil attentif.
Il se réveilla en sursaut lorsqu’il entendit des pas dans le couloir, il voulu prendre ses armes mais il les avait déposé à l’entrée tellement il se sentait mal, il ne pourrait jamais les avoir à temps, il allait devoir se battre dans son était actuel si les pas venaient d’un ennemi. Heureusement le pas venait de la jeune Maiko qui revenait. Elle ouvrit la porte tout en portant un bol de riz, puis elle se dirigea vers une armoire et prit un futon*(c’est quoi un futon ?), ensuite elle vint s’installer près d’Hataru qui avait déjà prit le bol de riz. Il devait recouvrir le plus vite possibles des forces pour s’en aller et ainsi ne pas créer plus de problème à cette jolie femme. Elle lui sourit et lui dit :


[Sayhuri]-Voila, tout est près maintenant si vous avez besoin de quoi que se soit, prévenez moi. N'hésitez surtout pas !

Cette fois-ci Hataru comprit tout ce qu’elle disait, il se sentait mieux depuis son petit somme. Il sentit le regard de la jeune femme se poser sur lui avec insistance, surtout sur son corps, il devina qu’elle était en train de le regarder de haut en bas, surement pour savoir s’il représentait une menace ou pas, ou alors c’était autre chose mais il ne savais pas quoi. Soudain il sursauta, quelqu’un venait de frapper à la porte, ce n’était pas un frappement dur et sec comme les hommes ont l’habitude de le faire, mais un léger bruit, on pouvait facilement deviner que c’était une femme. Mais il se demanda pourquoi une femme viendrait frapper à la porte, son cerveau était tellement fatigué qu’il n’arrivait plus à penser à quelques chose de concret. On entendit une petite voix derrière la porte :

[Maya]-Avez-vous besoin de quelque chose ?

[Sayhuri]-Oui ! Je souhaiterais que vous déposiez mon repas du soir devant la porte, rajouter un morceau de pain, j'aurais surement très faim. Rapportez moi aussi mes huiles de massages.

Hataru avait eu peur pour rien, sa sauveuse la connaissait apparemment et ils se parlèrent tranquillement. Elle lui fit un coup d’œil malicieux pour lui montre qu’il n’y avait rien à craindre. Hataru lui fit confiance et lui dit lorsque les pas de la servante se furent éteint :

[Hataru]- Au faites, je m’appelle Hataru Anzu, je suis désolé mais il faut que je me repose, mais yeux sont fatigué et il faut que je me repose, voulez-vous bien placer mon armement près de moi s’il vous plait, je n’espère pas m’en servir mais nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle attaque, il y à d’autre ninjas dans les environs et leur chef ne va pas être content de ce qui s’est passé et ils vont tout faire pour nous chercher et nous le faire payer. Cette fois-ci je vous protégerais, je vous le promets mais je dois récupérer des forces avant. Ensuite, lorsque je serai en mesure de partir je partirais pour ne pas vous créer encore plus de problèmes que maintenant, je suis sincèrement désolé pour ce qui est arrivé, c’est de ma faute, ils devaient surement me chercher et ils nous sont tombés dessus.

Hataru sourit à sa protégée puis ferma les yeux, il resta conscient quelques instants pour voir ce qu’allait faire cette femme qui l’avait recueillie et protégée.

HRP : Un futon est un lit japonai ^^ Clik

[Hataru]- Au faites, je m’appelle Hataru Anzu, je suis désolé mais il faut que je me repose, mes yeux sont fatigués et il faut que je me repose, voulez-vous bien placer mon armement près de moi s’il vous plait, je n’espère pas m’en servir mais nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle attaque, il y à d’autre ninjas dans les environs et leur chef ne va pas être content de ce qui s’est passé et ils vont tout faire pour nous chercher et nous le faire payer. Cette fois-ci je vous protégerais, je vous le promets mais je dois récupérer des forces avant. Ensuite, lorsque je serai en mesure de partir je partirais pour ne pas vous créer encore plus de problèmes que maintenant, je suis sincèrement désolé pour ce qui est arrivé, c’est de ma faute, ils devaient surement me chercher et ils nous sont tombés dessus.

La jeune femme esquissa un faible sourire puis resta silencieuse lorsque le jeune samouraï ferma ses yeux pour se reposer. La Maiko s'inclina en posant presque son frond sur le tatami puis se redressa, ses cheveux libres glissaient devant son doux visage qui était pour une fois non maquillé. Ah ! Que la peau semblait fraîche lorsqu'elle n'était pas couverte d'une épaisse couche de maquillage. Sayhuri posa observa l'extérieur en essayant de distinguer à travers la fenètre en papier qui éclairait la chambre. La chambre était à peine assez grande pour deux personnes de taille adulte. Les deux futons étalés prenaient toute la longueur de la pièce. Sayhuri se demanda si elle avait encore assez de place pour le déplacer un peu plus pour ne pas géner le sommeil du jeune homme nommé Hataru à cause de sa présence. Peut être serait-il sur pied demain mais la Kyoshi ne le laisserait aps sortir, de grés ou de force. Si il sortait maintenant, il se ferait immédiatement arrêté et si quelqu'un sait qu'il est ici ou passé ici, la maison de thé sera tenue pour complice et devra en payer le prix fort. Hataru n'avait pas d'autre choix que d'écouter attentivement se que Sayhuri lui disait pour ne pas se faire attraper. Après quelques jours passés ici, il serait d'applomb et ne courra aucun danger.

Sayhuri Kyoshi, Maiko dans la maison de thé du LookBack Flower, vit désormais dans sa chambre avec un samouraï recherché par l'armée de l'Empereur pour une raison ignorée et espère que cette histoire s'éclaircira vite. La jeune japonaise vit que Hataru était sur le point de tomber de sommeil, elle ouvrit donc son futon puis le glissa dedans. Les couvertures chaudes du futon étaient retroussés car il faisait une chaleur étouffante, autant dehors que dedans. La Maiko fit glisser la fenètre en papier pour l'entrouvrir et laisser entrer de l'air. Heureusement que Sayhuri ne pourait qu'un légé kimono. Celle-ci sortit son éventail ppour ensuite s'asseoir dans un coin, près de la fenètre, laissant le jeune samouraï s'abandonner à ses rèves.

De longues minutes passèrent sans que Sayhuri ne puisse se demander, que faire ? Parler ? Avec qui ? Le jeune Hataru-san dormait profondément et elle ne pouvait rien faire. Une minute faisait penser à des heures et des heures à des mois entiers. La japnonaise s'ennuiait à mourire, assise à ne rien faire d'autre que de regarder son inviter dormir silencieusement. Soudain, l'idée lui vint comme si son cerveau venait de se remettre en marche après 15 ans d'innactivités. Sayhuri eut l'idée géniale de s'entrainer à jouer du Shamizen (Ici). Ceci ne dérengerait surment pas le samouraï plongé dans son quatrième sommeil. De plus, jouer du Shamizen rend l'environnement plus calme et reponsant. Sayhuri se leva pour se diriger vers son armoire en bois qu'elle ouvrit avec délicatesse pour ne pas faire de bruit.

La japonaise en sortit un grand intrument en bois à trois cordes. Sayhuri s'assise sur les talons, déposant doucement son intrument sur ses cuisses puis pinça la première corde, le son qui se fit entendre parcourut chaque parcelle de la peau de la jeune Kyoshi, l'envoutant, faisant ressortir son don pour la musique. Sayhuri se mise à jouer un petit air triste. Cet air raconté l'histoire d'une Geisha désirant se mariant mais ne pouvant pas. Donc celle-ci, d'après la légende, partit avec un homme pour vivre loin du monde, cachés dans une ferme au fin fond d'une montagne et coulant des jours paisibles. Pendant qu'elle jouait, la jeune femme ne fit pas attention au samouraï qui commençait à se réveiller. Lorsqu'elle remarqua enfin ça, Sayhuri arrêta de jouer, posa son instrument à coté d'elle puis s'inclina bien bas pour s'excuser, posant son frond même sur le sol et lui dit d'une voix claire, paisible comme la nature et légère comme le vent qui souffle.

[Sayhuri]-Excusez moi ! Je n'avais pas pensé que ça vous réveillerait. Je vous pris de m'excuser, rendormez vous si vous êtes encore fatigué, je ne vous embêterais plus.

Sayhuri ne se releva pas de peur d'énerver le samouraï. Mais que lui était-il passé par la tête pour jouer à coté d'une personne épuisée ? Elle était inconsciente.

Hataru s'était endormi, il n'arrivait plus à écouter le monde extérieur comme il avait appris à le faire plusieurs années plus tôt lors de sa formation au Bushido et autres techniques samouraïs. Plus rien ne lui vint à l'esprit, il rêva, cela faisait plusieurs années qu'il n'avait pas rêver, il se rappella de son enfance avec ses parents:

Flash Back

Hataru venait de se réveiller, il était dans son lit carré dans sa chambre. L'air de la campagne était bon, chaud. Sa maman l'appella pour venir manger, il se leva avec beaucoup de hâte et s'habilla. Il enleva sa chemise de pyjama et ses sous-vêtements pour s'habiller dans l'uniforme scolaire de son école. Il réajusta sa cravate tout en se regardant dans le miroir accroché sur sa porte. Lorsqu'il jugea qu'il était bien habillé il descendit dans la cuisine pour manger et saluer ses parents.
Lorsque le repas fut fini, il prit son cartable avec ses tartines qu'il venait de faire et s'en alla, il sortit et se dirigea dans le garage qui se situait juste à coté de la maison et y prit son vélo, cétait son vélo depuis plusieurs années déjà, il avait fait des tonnes de choses avec, que ce soit seul ou avec des amis.
Il s'en alla, ne pensant pas qu'il ne reviendrai plus jamais dans cette maison, il partait le coeur heureux d'allée à l'école et savoir qu'en rentrant il y aurait à manger pour lui sur la table, qu'il pourrait mangé à sa faim et aller faire ses devoir. Tout cela allait disparaître du jour au lendemain suite à ce que les experts affirment comme étant "une chose inexpliquable". Aujourd'hui les écoliers doivent aller à un musée pour s'instruire, Hataru ne voulait pas y aller mais il était obliger donc il s'y rendit, avec le bus de l'école.
A leur retour, les 16 élèves chantèrent et se racontèrent chaqu'un à leur tour ce qu'il avaient retenu de ce musée. Tout à coup, un éclair survint droit devant eux et le bus ne put éviter cette chose tombée du ciel, on aurai dit un trou noir, sauf que l'intérieur était vert. Le bus s'y engoufra et plus personne ne revit le bus scolaire. La police cherchera pendant des mois entier sans ralâche mais jamais il ne trouveront d'indices.


Fin Flash Back

Hataru entendit comme une douce musique, cette musique lui parvint à ses orreilles comme un souffle pur, d'une beauté sans pareil. Un sourire s'afficha sur son visage, il disparut lorsqu'il ouvrit lentement ses yeux, il vit que c'était Sayu qui jouait cette air magnifique et dramatique à le fois. Lorsqu'elle vit qu'elle venait de le réveiller, Sayu déposa son instrument et se pencha pour s'excuser:

[Sayhuri]-Excusez moi ! Je n'avais pas pensé que ça vous réveillerait. Je vous pris de m'excuser, rendormez vous si vous êtes encore fatigué, je ne vous embêterais plus.

Hataru ne voulait qu'elle arrête, il ne savait pas précisement combien de temps il avait dormi, il s'empressa de le demander à le jeune Maiko

[Hataru] Ce n'est rien, combien de temps ais-je dormis? Pouvez-vous continuez de jouer s'il vous plait, cet air me rappelle un passé que je ne retrouverai jamais. Un passé dont je suis nostalgique.

HRP : Mon perso c'est Sayhuri, pas Sayu xD

[Hataru] Ce n'est rien, combien de temps ais-je dormis? Pouvez-vous continuez de jouer s'il vous plait, cet air me rappelle un passé que je ne retrouverai jamais. Un passé dont je suis nostalgique.

La jeune Maiko regarda le samouraï d'un air hébété. Il aimait quand elle jouait ? Sayhuri esquissa un fin sourire, son regard bleu océan ne pû s'empêcher de se poser sur Hataru qui la regardait jouer. Pour satisfaire son désir, la jeune femme se redressa puis reprit son instrument. A nouveau, elle pinça la corde la plus proche de sa main gauche et continua de jouer, le même air, à la fois triste et agréable. La musique lui rapelait le jour où elle était en sortit scolaire avec son ancienne classe. C'était avant d'aterrir dans ce monde complètement différent de celui où elle se trouvait auparavant. C'était une représentation d'une pièce de théâtre dramatique où, à la fin, l'héroïne principale se sucide car elle ne peut pas se marier avec l'homme qu'elle aime. Cette pièce de théâtre était très triste, beaucoup de personnes avaient pleuré ainsi que Sayhuri. Une larme sincère coulant le long de la joue d'une femme pure est aussi précieuse qu'un diamant, aussi belle.

Sayhuri aimait jouer de son art. Elle pratiquait la danse, le chant et pleins d'autres choses encore. Dès qu'elle joue, une Geisha doit pouvoir envoûter un homme grâce à ses dons, le rendre fou d'amour de se qu'il entend. Bien sûr, rares étaient les Geishas qui réussissaient à envouter un homme. D'ailleurs, Sayhuri n'y arrivait pas. Il n'y avait que son regard bleu infini qui attirait l'attention de certains mais sans plus. De toute façon, plus une Geisha est désirée et plus elle aura du mal à vivre qui sait se qu'un homme peut faire pour obtenir une femme, surtout à cette époque. Le type d'homme de Sayhuri c'est un homme ni très beau, ni très moche, juste courageux et qui sache prendre soin d'elle. Rares sont les hommes qui sont comme ça mais bon, il y a peut être des exeptions.

La Maiko abordait un fin sourire, son regard ne quittait plus son Shamizen dont elle tirait les cordes. Sayhuri finit son morceau sur un air aigu puis déposa son instrument dans un coin de la pièce. Ensuite, la jeune femme marcha vers la porte coulissante en papier puis l'entrouvrit pour y voir un plateau. Sur le plateau était déposé le necessaire pour le thé, une serviette et des huiles de massage ainsi qu'un bol de riz garni avec des morceaux de viandes. Sayhuri referma la porte au moment où Okâsan arriva. Du haut de ses 40 ans, Okâsan était encore une femme bien conservée. Elle portait un kimono violet très voyant et une ceinture orange. Ses cheveux gris étaient maintenus par une baguette de bois noir où étaient gravés un proverbe japonai qui dit 'La neige ne brise jamais la branche du saule' en lettre d'or.

[Sayhuri]-Okâsan ? Que se passe-t-il ?

La Kyoshi haussa les sourcils, elle referma la porte coulissante en papier avec son pied. La vieille femme la regarda calmement, son calme effraya même la jeune femme. Okâsan ferma un instant ses yeux perçants puis les réouvrit. Celle-ci lui dit d'une voix neutre.

[Okâsan]-Sayhuri...Que fais-tu ici ? Tu ne devrais pas être dans ta chambre à cette heure-ci ! A moin que...Tu me caches quelque chose petite Kyoshi...Enfin bon, apprends la sagesse dans la sottise des autres.

Sayhuri s'inclina sans rien dire lorsque la propriétaire de la maison de thé s'en alla à pas lent. La jeune japonaise retourna dans la chambre, son plateau dans les main encore tremblante. Pourquoi avait-elle dit ça ? Ses yeux bleus se posèrent un instant sur Hataru. Avait-elle deviné sa présence en ses lieux ? La Maiko s'installa à coté de Hataru puis regarda son visage, il y avait un gros ématome sur la joue droite et du sang avait coulé de son nez. Sayhuri prit un bout de tissu propre qui trainait par là et essuya le visage au jeune samouraï. Ensuite, la japonaise reposa le bout de tissus pour ensuite dire à Hataru d'une petite voix.

[Sayhuri]-Il va falloir que vous preniez un bain, ça sent le fauve ici. Je vous accompagnerais pour ne pas que vous tombiez sur quelqu'un de l'okiya. Pendant votre bain, j'aérerais la pièce. Si ça sent comme ça, il y aura la servante qui viendra nettoyer la chambre et elle vous verra. Je préfère ne pas prendre de risque.

Sayhuri avait recommencé à jouer de son instrument sur sa demande. La jeune femme lui sourit et reprit son Shamizen, elle pinça la première corde et commença la douce musique, le son parvint aux oreilles d’Hataru comme une rivière d’eau en plein été, lorsque la température est bonne et que les poissons nage à contre courant pour redescendre par la suite, on dirait un jeu pour eux. Hataru se sentit somnoler encore une fois mais il pu se contenir et rester éveiller. Pour la première fois depuis très longtemps il se sentait en sécurité.
Sayhuri s’arrêta de jouer, une larme avait perlé le long de sa joue, Hataru voulu la consoler mais aucun mots ne sortirent de sa bouche, elle devait surement repenser à un passé comme lui, à un passé remplit de douleur et de souffrance peut être. Elle déposa son Shamizen sur son lit et se leva pour aller voir derrière la porte, elle l’ouvra et y prit un plateau que la servant devait avoir du apporté. Soudain des bruits de pas se firent entendre, c’était la personne que Sayu appelait “Mère“ ou Okâsan dans la langue local. Elle s’approcha de Sayu, qui referma la porte délicatement, sans éveillé les soupçons d’un invité dans sa chambre, si Okâsan le découvrait ici il se ferai prendre et vendu au policier et ninjas de tout à l’heure, aucun doute qu’ils ne lui auraient pas laissé la vie sauf, surtout après la honte subie dans le bosquet. L’Okâsan s’approcha et Hataru entendit Sayhuri s’adresser à sa “maman“ :

[Sayhuri]-Okâsan ? Que se passe-t-il ?

Un long silence s’ensuivit, Hataru craignait quelque chose, il commençait déjà à chercher une cachette où il pourrai se cacher si l’Okâsan entrait dans la chambre, mais il ne vit rien, la chambre était trop bien rangée et trop petite pour qu’il puisse se glisser quelques parts, si elle entrait deux choix s’offrirait à lui ; soit il la tue sur place avant qu’elle ne donne l’alerte ; soit il s’explique avec elle sans s’énerver en espérant qu’elle l’écoute et le comprenne.

[Okâsan]-Sayhuri...Que fais-tu ici ? Tu ne devrais pas être dans ta chambre à cette heure-ci ! A moins que...Tu me caches quelque chose petite Kyoshi...Enfin bon, apprends la sagesse dans la sottise des autres.

Le silence était tombé, Okâsan venait de répondre, une réponse qui présageait une bonne fin, elle n’entrerait pas dans la chambre, c’était un grand soulagement. On entendit les pas de la “Mère“ s’en aller. La porte coulissa Sayu entra en tout hâte dans sa chambre, elle vint directement s’asseoir près du samouraï et regarda son visage meurtri par les coups que lui avaient porté le ninja. Elle caressa le visage d’Hataru avec un morceau de tissu mouillé pour faire partir le plus de saleté possible sur son visage. L’eau froide frappa Hataru, il fit une grimace, sa somnolence était partie c’était un bon point, en un coup Hataru passa de la chaleur de la chambre à la froideur du tissu mouillé. Il revint à la réalité, il était en mauvaise état et il se trouvait désormais fugitif dans une maison de thé très connu. Rien ne pouvait aller pire, du moins c’est ce qu’il pensait mais ce qu’allait dire la jeune femme allait le faire souffrir encore plus et le faire sourire :

[Sayhuri]-Il va falloir que vous preniez un bain, ça sent le fauve ici. Je vous accompagnerais pour ne pas que vous tombiez sur quelqu'un de l'okiya. Pendant votre bain, j'aérerais la pièce. Si ça sent comme ça, il y aura la servante qui viendra nettoyer la chambre et elle vous verra. Je préfère ne pas prendre de risque.

Il se rendait bien compte que sa situation était probablement définitive, il ne savait pas comment il pourrai remédier à cette situation sans user de violence envers l’empire, l’empire, c’était elle qu’il servait et voila comment elle le traite, comme un lâche, un moins que rien, un assassin. C’était justement pour les assassins qu’il était venu se reposer dans le parc au cerisier et voila la façon dont remercie l’empire pour des années de bons et loyaux services. S’il devait défier l’empire il le ferai, avec peur et tristesse mais il le ferai comme même.

Hataru acquiesça d’un signe de tête et se leva avec beaucoup de mal, il demanda à Sayhuri de le conduire aux bains tout en s’assurent que le chemin était libre.


[Je te laisse faire le chemin jusqu’au bain, si tu veux je ferai le moment où je me lave.]

Sayhuri guida Hataru jusqu'aux bains. Avant d'y aller, elle fit un détour vers la pièce où se trouvaient la plus part des vêtements de l'Okiya. La jeune Maiko emporta un kimono pour homme. Le bas était d'un gris sombre comme de la cendre et le haut aussi blanc que la neige d'hivers. Ils partirent donc en direction de l'immense salle de bain de l'Okiya. Les murs étaient recouverts de planches de bois marron ainsi que le sol, permettant ainsi à l'eau de s'écouler le long des lattes jusqu'à l'extérieur. Lorsqu'ils furent arrivés, Sayhuri fit glisser une grosse bassine en bois jusqu'au centre de la pièce. Il fallait la remplir se qui n'était pas gagné. Des gros seaux avaient été apporté par la servante de la maison de thé, ils se situés au fond de la pièce. Avant de remplir la grande baignoire, la Maiko ouvrit un grand paravant pour que Hataru se change, un minimul d'intimité tout de même !

Une deux, une deux, une deux ! Sayhuri remplit au fure et à mesure la grande baignoire en bois. De gros filets de vapeurs s'en échapèrent lorsque celle-ci fut remplit à raz bord. La jeune femme s'essuya le frond d'un revers de main puis soupira. Elle esquissa un petit sourire au samouraï puis lui fit signe qu'il pouvait se changer sans problème. La Maiko irait attendre derrière la porte pour surveiller au cas où quelqu'un désirait rentrer. La jeune femme s'approcha doucement du jeune homme pour s'arrêter devant puis lui donna une petite bouteille d'huile parfumée pour le bain. Elle posa son regard doux dans le sien puis lui dit d'une voix sincère.

[Sayhuri]-Vous pouvez vous baigner en toute tranquillité, je surveillerais la porte pour que personne ne vous dérenge. Si vous souhaitez quelque chose ou si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas, je suis là pour ça. Sur ce, bon bain !

La Kyoshi tourna les talons puis sortit de la pièce, elle se posta devant la porte coulissante et s'assise contre le mure. Pourquoi fallait-il que cette journée se finisse comme ça ? Sayhuri se comportait comme une servante ! Une Geisha ne devrait pas faire ça ! Que devait penser ce jeune samouraï ? Surment qu'elle était mieu faite pour être servante que pour être Geisha. Sayhuri poussa un long soupire puis se passa une main dans ses longs cheveux lachés noir. Ce jeune homme était un peu étrange mais avait l'air gentille. Hataru semblait vouloir tout faire pour sauver des gens et ne pas perdre son honneur car qui sait jusque où la perte de l'honneur peut mener.

Pourquoi attendait-elle ici sans rien faire ? Après tout, il pouvait se débrouiller tout seul et en plus, personne ne viendrait prendre un bain à cette heure de la journée, c'était impensable mais il fallait mieu être prudent. Si ils se faisaient prendre, Sayhuri perdrait surment toute la confiance de Okâsan et serait renvoyée sur le cahmp dans la rue. Mais, soudain, la jeune femme se rappela des étranges paroles de la vieille femme, peut être savait-elle mais avait décidé de faire confiance en sa petite protégée. Si c'était le cas, Sayhuri prierait jusqu'à la fin de ses jours pour Okâsan et pour qu'elle ai une bonne fin dans sa vie, qu'elle ne soit pas oubliée comme les mots écrient dans le sable mais qui disparaissent dès que le vent passe.

*...Ah...Okâsan...Que faire ? Aurais-je dû vous demander votre avis ? Aurais-je dû être plus prudente en emmenant un homme dans l'Okiya et dans ma chambre ? Faites que cette histoire ne se finisse pas mal...*

Hataru suivit Sayhuri dans les bains, elle lui montra le chemin tout en essayent de rester le plus discret possible, ils passèrent devant une pièce où la plupart des Geisha et leur client s'étaient réunis et parlèrent bryamment. Hataru et Sayhuri se dirigèrent un peu plus vite vers les bains.

Ils entrèrent dans les bains, d'abord Sayhuri pour s'assurer que personne n'y était et ensuite Hataru rentra. Le pièce était asser vaste, on voyait des sceaux qui devaient servir à remplir la baignore. Sayu lui montra un paravent et l'invita à aller se changer, pour garder une certaines intimité, ensuite elle commença à remplir la baignoir sceaux après sceaux. Lorsque le samouraï eut fini de se changer, la jeune Maiko venait de finir de remplir la baignoir, elle s'approcha de lui et lui dit tout en le ragardant:

[Sayhuri]-Vous pouvez vous baigner en toute tranquillité, je surveillerais la porte pour que personne ne vous dérenge. Si vous souhaitez quelque chose ou si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas, je suis là pour ça. Sur ce, bon bain !

Sayhuri s'en alla directement après, elle referma la porte et Hataru l'entendit se placer près de la porte, quelques instants plus tard il l'entendit soupirer, il se demanda pourquoi mais il préférait profiter de ce moment de repos et de sécurité temporaire pour se relaxer et reprendre des forces bien méritée

Hataru se déshabilla complètement, il enjamba le rebord de la baignoire et s'installa confortablement à l'intérieur. La chaleur de la pièce mélée avec la chaleur de l'eau et cet ensemble mélée avec l'odeur qui se dégeagait du flacon que Sayhuri lui avait donné avant de partir lui donna l'envie de rester ici, pour la vie, on aurai dit un paradis. Mais il savait qu'il devait s'en aller le plus vite possible pour ne pas déranger et embarrasser Sayhuri, rien que ça présence pouvait lui donner pas mal de problèmes. Il profita de ce moment pour repenser aux ninjas qui les avaient attaquées. Il se demanda qui ils étaient. Il n'arrivait pas à faire le vide dans sa tête, à chaque fois qu'il fermait les yeux il voyait le chef des ninjas frapper la futur Geisha au visage. Rien que cette idée l'empêcha de se mettre bien à l'aise dans cette baignoire où il n'a pas sa place. Sa place est chez lui, dans le quartier des samouraïs, il devrait être en train de s'entraîner pour vaincre les assassins qui devraient arrivée bientôt, si toute fois ses pensées sont fausse (voir dans les posts précedents), il se demandait si les assassins qu'il avait entendu parler n'était pas lui en faite, c'était possible que les ninja aient cru que c'était lui et ils ont décidé de l'attaquer.

Hataru réfléchit ainsi pendant des très longues minutes avant de sortir de son bain. Il prit un essuie qui était posé là et il se sécha, ensuite il prit le vêtement que Sayhuri avait apporté pour lui et l'enfila. Le kimono lui allait parfaitement, il n'était ni trop long, ni trop court, juste à la bonne taille. Il se demandait si il ne le garderait pas pour les entraînements, il demanderai à Sayu plus tard. Il vida l'eau grâce à un système très ingénieux de bouchon et se dirigea vers la porte. Il l'ouvrit délicatement pour vérifier que personnes n'était dans les environs et il sortit. Il vit Sayhuri à coté:

[Hataru]- J'ai fini, tu me trouves comment?

Sayhuri bailla un coup. La jeune femme étira tous les membres de son corps musclé sous son beau kimono de soie blanc comme la neige. Sa longue chevelure noir ressortait grâce au blanc lumineux de sa tenue. Qu'est-ce que c'était agréable d'être pour une fois sans maquillage, sans épais kimono avec ses nombreuses couches de tissus, cela reposait de ne pas avoir à être la plus belle. La japonaise repensait à son ancienne vie tout à fait banal. Dans son ancien monde, beaucoup de personnes l'évitaient à cause de ses beaux yeux bleus mais là, c'est un atout qui est assez attirant d'après Okâsan. Que devenait son frère ? Ses amis ? Ah ! Que le monde est vaste. Il n'y a pas longtemp ce n'était que l'une des meilleurs étudiantes de son école mais la plus détestée et là, c'est une Maiko qui vit la 'belle vie', tranquillement, sans avoir à se soucier de quoi que se soit sauf de son image. La Kyoshi par contre aurait tellement voulut revoir son père qu'elle avait tant aimé, qui l'avait tant guaté. Sayhuri avait reçut de son père pleins de choses comme le courage, la fidélitée, la passion de son art mais aussi l'entêtement, la naïvetée. La jeune femme avait reçut tout le reste de sa mère. Ses yeux, son visage, la fine silhouette mais bien sûr, elle n'avait heureusement pas reçut l'envie d'aimer un autre homme que celui avec qui on à passer toute sa vie, ça, sa l'avait choqué lorsqu'elle l'avait sû. Mais bon la vie est comme ça et heureusement qu'elle avait changé.

Par contre, quelque chose étonnait la future Geisha. Comment se faisait-il que le jeune Hataru, enfin il était bien plus vieux qu'elle, avait-il pû avoir confiance en elle aussi vite ? Ou ne lui faisait-il toujours pas confiance et il voulait profiter d'elle ? L'avenir leur dirait mais pour l'insant, la Kyoshi patientait sagement devant la porte de la salle de bain. Le mobilier était très différent de se qu'il y avait dans le monde modern. Il n'y a ni téléphone, ni bus, ni voiture. Ici tout est médiavale. Autant les armes que le papier, autant les Jinrikisha (pousse-pousse) que les baguettes en bois, tout changé énormément mais la jeune femme courageuse s'y était très vite habituée. Soudain, la porte coulissante glissa doucement et Hataru sortit de la pièce vétu du kimono qu'elle lui avait offert. Il était très beau dans ce kimono. Le jeune samouraï la prévient qu'il avait finis et lui demanda si ça lui allait bien. Sayhuri se redressa pour se tenir bien droite, elle esquissa un faible sourire qui exibait ses belles dents blanches. Son regard bleu océan observa Hataru silensieusement puis lui dit dans un chuchot.

[Sayhuri]-Ceci vous va à ravir ! Je sens que vous avez l'air plus détendu qu'au début de notre rencontre. Maintenant, rentrons avant que quelqu'un ne vienne. Personne ne semble être vraiment au courant de votre présence en ses lieux, c'est encourageant.

La Maiko et le jeune samouraï retournèrent dans la chambre de celle-ci, l'endrois où ils seraient pour l'instant le plus en sécurité, là où personne ne les dérengerait, où il n'y aurait pour sûr aucun danger. Une fois à l'intérieur, Sayhuri ferma bien la porte derrière eux puis s'assise sur les tallons sur un petit coussin. Quelque chose attira le regard de la jeune femme, une théière et deux tasses en porcelaines étaient posées sur la table basse à côté d'eux. C'était surment la servante qui était passée par là, c'était gentil de sa part. Sayhuri commença à servir du thé lorsqu'elle dit au samouraï.

[Sayhuri]-Se soir, je devrais surment partir dans une maison de thé car je travail le soir donc si je part, vous devrez bien savoir qu'il faut que vous soyez silencieux. Bien sûr, ce n'est pas sûr donc il ne faut pas s'inquiéter.

La Maiko posa la théière puis offrit une tasse de thé à Hataru. Elle avait travaillé toute la semaine dernière, donc peut être que Okâsan lui laisserait une journée de 'congé' et puis elle était surment au courant de leur invité surprise donc peut être que la vieille femme savait que se serait dangereux de le laisser seul. Sayhuri posa la bord de sa tasse à ses lèvres pour boire une gorgée du bon thé à la menthe, c'était un pure délice. La Kyoshi huma l'odeur qui se déguagé de la tasse, elle laissa échaper une petite phrase par mégarde en faisant glisser sa langue sur ses lèvres.

[Sayhuri]-Mhmm...C'est un délice...

Hataru venait de sortir de la salle de bain, il avait encore quelques gouttes d'eau sur son visage. Il ouvrit la porte et vérifia que personnes à par Sayhuri n'était dans le couloir. Lorsqu'il eut bien vérifier que personnes n'étaient dans le couloir, il sortit et se dirigea vers Sayhuri. Il lui demanda comment elle le trouvait et elle lui répondit:

[Sayhuri]-Ceci vous va à ravir ! Je sens que vous avez l'air plus détendu qu'au début de notre rencontre. Maintenant, rentrons avant que quelqu'un ne vienne. Personne ne semble être vraiment au courant de votre présence en ses lieux, c'est encourageant.

La jeune Maiko reconduisit la samouraï dans la chambre de la jeune femme, il vérifière que personne ne les suivaient et ils entrèrent dans la chambre. Hataru sourit lorsqu'une douce odeur lui arriva aux narines. Il se demanda comment cet odeur avait-elle put arriver jusqu'ici, il eut beau réfléchir mais ne trouva pas, il allait demander la question a Sayu lorsqu'il se demanda si cette odeur n'était pas là avant qu'ils n'arrivent pour la première fois, ça pouvait être logique, il était mal au point et blessé, il n'avait pas fait attention et voila. Il se convainca que c'était ca.

Il prit la tasse de thé que lui tendit son hôte, elle lui dit d'un voix calme et posée:

[Sayhuri]-Se soir, je devrais sûrment partir dans une maison de thé car je travail le soir donc si je part, vous devrez bien savoir qu'il faut que vous soyez silencieux. Bien sûr, ce n'est pas sûr donc il ne faut pas s'inquiéter.

Cela contrariait un peu Hataru, il ne voulait pas rester seul, surtout dans cette endroit qui lui est inconnu. Il ne montra pas à Sayhuri son inquiétude, mais il comprenait qu'elle ne devait pas éveiller les soupçons et qu'elle devait faire tout comme si il n'était pas la. Mais on voyait bien qu'elle était fatiguée, des cernes se formaient sous ses beaux yeux. Hataru les auraient enlevée si il aurait pu le faire et ainsi refaire jaillir la beauté de la jeune Maiko. Mais cela était impossible, c'était bien dommage.

Sayhuri prit sa tasse et bue une gorgée de la substance. Le thé était chaud et Hataru préféra attendre un peu avant de boire, il préféra regarder Sayhuri boire son thé à elle. Lorsque ses lèvres quittèrent la tasse, elle huma l'odeur qui s'en échappait, on voyait qu'elle prenait du plaisir à la sentir, cette magnifique odeur de menthe mêlée à l'odeur qui était déjà présente dans la chambre.

[Sayhuri]-Mhmm...C'est un délice...

Elle venait de prononcer ces mots d'une manière un peu bizarre, Hataru n'aurait pas cru qu'elle dirait ça, il ne savait pas pourquoi mais il ne le pensait pas. Son regard se détourna de la jeune femme, il ne devait pas tomber amoureux d'elle, ce serai un affront à sa culture et ses traditions, mais il ne pouvait aller à l'encontre se ce qu'il ressentait, il n'était pas amoureux mais il ressentait plus de sentiments qu'il lui était permis. Il ne savait pas comment gérer cette situation, l'avenir le lui dirait. Mais en attendant, Hataru buvait son thé, l'odeur lui frappa au visage telle un coup de poing en plein nez sauf que cette odeur était agréable, appésante. Hataru essaya de s'imaginer d'où pouvait provenir ce thé qui était en train de l'envoûter.

Lorsqu'il redressa la tasse, il regarda furtivement Sayhuri, sa beauté était encore plus grande après avoir bu qu'un petite gorgée, Hataru se demanda ce que sa serai après avoir vider la tasse. Un sourire s'afficha sur ses lèvres. Il du retenir un rire qui lui vint en un coup. Il vit que Sayhuri avait remarqué son comportement et il lui dit:

[Hataru]- Avant que tu dise quoi que ce soit, je rigole parce que je vient de me rappeler des souvenirs, des vieux souvenirs qui n'étaient pas revenu depuis quelques temps déjà. Ne t'inquiète pas pour ton travail, va faire ce que tu dois faire et ne te fait pas remarquer, les soldats vont sûrement venir ici pour inspecter les lieux, si c'est le cas, ne panique pas, je saurai me cacher le moment venu, si ils me voyent...

Hataru désigna les 2 sabres qui se trouvaient près de lui. Il ne voulait pas tuer les soldats, ils ne faisaient que leur travail mais Hataru devait faire le sien, il devait protéger Sayhuri coute que coute, il n'avait pas peur de la mort et ne voulait pas voir la femme qui lui pinçait le cœur mourir à cause de lui.

[Hataru]- Avant que tu dise quoi que ce soit, je rigole parce que je vient de me rappeler des souvenirs, des vieux souvenirs qui n'étaient pas revenu depuis quelques temps déjà. Ne t'inquiète pas pour ton travail, va faire ce que tu dois faire et ne te fait pas remarquer, les soldats vont sûrement venir ici pour inspecter les lieux, si c'est le cas, ne panique pas, je saurai me cacher le moment venu, si ils me voyent...

La Maiko regarda son invité un instant. Etait-il sérieux ? Allait-il se battre si ils vennaient ? Non, la jeune femme resterait ici pour le surveiller lui et pour éviter le massacre. Sayhuri savait à quel point la maison de thé pourrait être déshonnorée à tout jamais si Hataru venait à être découvert et si celui-ci tuait dans l'enceinte de la maison. Oh les hommes ! La jeune Kyoshi fixait sans ciller le samouraï en face d'elle qui la regardait. Avait-elle fait une bétise ? Sayhuri remarqua que depuis un moment, il n'arrêtait pas de la regardait mais pas normalement, on pouvait voir une lueur dans son regard, peut être de l'espoir d'être une fois aimé ? Ou de pouvoir aimer ? En tout cas, la Maiko ne pouvait pas répondre à ses sentiments car n'étant ni Geisha, ni une personne normal. C'était une Maiko soumise à ses devoirs et obligations, elle ne pouvait se permettre de faire tomber un homme amoureux d'elle, c'était impensable même si cela était tant tant.

Soudain, la Kyoshi eut une idée. Pourquoi ne pas sortir un peu ? Il y avait une cours désaffectée non loin de là, un endrois calme et innhabité. Mais son idée complètement saugrenue disparut pour laisser place à une idée plus réfléchie, plus sâge. Ils resteraient ici, si Okâsan revenait, elle lui dirait qu'elle ne voulait pas sortir aujourd'hui, peut être que celle-ci accepterait. Sayhuri finis sa tasse de thé qu'elle posa sur la table basse puis recula pour s'asseoir loin du samouraï, près de la fenètre en papier d'où un mince filet de lumière orange se fit voir par l'entre ouverture de celle-ci. La Maiko regarda par la mince ouverture de la fenètre le jardin de l'Okiya, vide à cette heure-ci. D'après la japonaise, il devait être dans les 19 heures car le soleil était en train de se coucher, il serait bientôt l'heure de dormir, demain serait un nouveau jour. Peut être que les recherches s'arrêteront bientôt ? Peut être que le jeune samouraï pourait revenir la voir lorsqu'il sera partit ? Mais peut être aussi l'oubliera-t-il comme les fleurs qui oublient pourquoi elles existent et donc fannent comme toute personne sur terre. La vie est si éphémère, se dit Sayhuri. Bien qu'une fleur de cerisier soit magnifique, elle change à chaques minutes pour finir détachée de l'arbre qui la fait apparaitre.

Sayhuri poussa un soupire discret. Son regard bleu devenait presque rouge claire avec la couleur du couché de soleil. Elle était triste de savoir qu'elle serait vite oublié par ce charmant samouraï qu'elle avait sauvé des griffes de l'armée impériale. Les jambes de la Kyoshi se plièrent et elle déposa son menton sur ses genoux. La Maiko resta un instant comme ça, regardant dans le vide, ne pensant à rien puis elle se rassise sur les talons, applatit les plits qui étaient apparus sur son beau kimono blanc. Sans regarder Hataru, Sayhuri se leva en direction de la petite commode, elle en sortit un petit lacet en cuire noire, très fin et d'à peu près 30cm. La japonaise s'assise sur son futon et tressa ses longs cheveux noir qui descendait bien après son bassin. Une fois que se fut fait, Sayhuri frotta ses joues avec ses mains puis se leva pour se reasseoir près de Hataru maus cette fois-ci, en face de lui, leurs genoux se collèrent. La Kyoshi plongea son regard bleu, elle avait l'air un peu triste. Elle lui demanda avec une petite voix.

[Sayhuri]-Allez-vous m'oublier comme un arbre perd ses feuilles ?

La future Geisha était vraiment triste, de petites larmes aussi sintillantes que des diamants glissèrent le long de ses joues roses. Elle s'approcha du samouraï, passa ses bras autour de son coup puis enfouit sa tête dans son coup, entre son épaule et sa tête. Sayhuri respira le parfum délicieux qu'il déguagait, elle resta enlacé à lui pendant quelques instant puis se déguagea. Elle n'osait plus le regarder, se sentant humiliée, elle sortit de la chambe d'un pas rapide.

Hataru et Sayhuri était rentrer dans la chambre après qu'il ai été se laver dans les bains. La servante avait apporté du thé sur un magnifique plateau. Ils començerent à boire leur thé, mais Hataru ne pouvait détacher son regard de la jeune Maiko. Son cœur palpitait, jamais il n'avait eu de telle sensation, il se demandait même ce qui lui arrivait mais il devait se convaincre de ne pas rester trop longtemps ici pour ne pas trahir ses engagements envers le Bushido et l'art des samouraïs. Il ne devait en aucun cas tomber amoureux d'une femme quel que soit son métier ou son rang. Il pouvait protéger une femme, même dans des moments intimes mais jamais il ne devait ressentir des sentiments envers qui que se soit, cela favorise la facilité de tuer une personne, si la personne que le samouraï est tombé amoureux se révèle être un ennemis, le samouraï doit pouvoir la tuer sans hésiter. Hataru connaissait très bien les règles mais il pensait que cette femme ne pouvait pas être un espion, cela ne se pouvait pas, mais la lois c'est la lois, même si elle est mal faites.

Sayhuri réfléchissait à ce qu'ils pourraient faire car on voyait bien dans ses yeux qu'elle n'était pas favorable à ce qu'il venait de dire, elle ne voulait pas de meurtre dans la maison de thé. C'était compréhensible car si Okasan découvrait qu'une de ses Maiko cachait un étranger masculin dans sa chambre, Sayhuri aurait d'énorme problème. Hataru avait minimum 3 raisons de partir tout de suite, et la laisser là dans sa chambre seul, mais il son cœur le lui interdisait, si les gardes arrivaient et qu'ils la découvrait, si ils la reconnaissait. Hataru ne voulait même pas imaginer ce qu'ils lui feraient.

Sayu se leva et alla prendre un peigne dans son armoire et alla se mettre sur un Futon et se peignit les cheveux. Ensuite elle alla ranger son peigne et s'agenouilla tout près du samouraï, leur genoux se touchaient, rien que le contact fit frémir Hataru, il ne savait pas quoi dire et pas quoi faire. Il laissa faire les choses pour voir ce qui allait se passer. Elle lui dit:


[Sayhuri]-Allez-vous m'oublier comme un arbre perd ses feuilles ?

Hataru n'eut pas le temps de répondre qu'elle se jetta sur lui et déposa sa tête sur le cou de jeune homme, Hataru ne su pas quoi faire, il l'aurai voulu l'embrasser en ignorant toutes les règles qui les opposaient tout les deux mais il préféra ne pas le faire, c'était surement la peur qu'il le submergea car il n'avait jamais aimée quelqu'un avant, ou alors c'était un autre sentiment qu'il ne connaissait pas.
Lorsqu'elle enleva sa tête du cou d'Hataru, Sayhuri se leva d'un bond sans regarder Hataru et partir par la porte. Hataru se releva d'un coup et courut vers Sayhuri, il lui prit le bras juste avant qu'elle n'atteigne la porte. Il la ramena vers lui et l'embrassa. Le contact des lèvres fut comme un combat gagné et perdu à la fois. Il avait montré ce qu'il ressentait pour la jeune femme tout en ignorant ses devoirs qu'il avait jurer de respecter. Mais pour le moment il ne voulait pas y penser, il voulait profiter de ce moment qui ne se renouvèlerait peut-être jamais. Lorsque leur lèvres se séparèrent, Hataru regarda Sayhuri avec des yeux qui se mélangeait entre bonheur et honte.

[Hataru]- Non je ne vous laisserait pas tomber comme une vulgaire feuille. Je veux vous garder et vous protéger si tout de fois vous acceptez.

Hataru ne su pas quoi dire d'autre. On dit qu'il faut mieux demander pardon que permission, c'est ce qu'il venait de faire.

Le temps était dure. Sayhuri était certaine d'avoir mal fait. Pourquoi s'être enfui comme ça ? Pourquoi avoir craqué si facilement ? Ce n'était pas dans sa nature de montrer aux autres ses faiblesses. C'était difficile de parler si ouvertement à quelqu'un quand on sait que il comprendrait. La Maiko avait eut si mal le jour où ses parents c'étaient séparés à cause de l'idiotie de sa mère. Depuis ce jour, elle n'avait reçut de l'amour que par son art, son père et ses amis. Chaques fois qu'elle regardait un couple heureux, Sayhuri se demandait combien de temps resteraient-ils ensemble comme ça ? L'amour éternel était possible ? Non, ni dans ce monde, ni dans l'ancien. Les règles et les obligations sont si nombreuses que même une personne qui à beaucoup de pouvoirs et de relations ne peut vivre une vie de couple. Une Geisha n'est pas libre d'aimer, et encore moin une Maiko. C'était bien dommage d'ailleurs car Sayhuri se dit qu'elle ne connaitrait jamais l'amour. Une jeune femme aux yeux couleurs pluie attiraient bien des hommes, mais aucun n'était assez riche pour pouvoir lui payer de quoi devenir une vrai Geisha ou même, peut être, n'aura-t-elle jamais un Danna. Mais la Kyoshi s'accrochait vènement à quelque chose qu'elle ne pourrait jamais avoir, de l'amour, de la tendresse. Peut être aurait-elle dû s'enguager comme ninja ou autre pour pouvoir finir sa vie dans l'honneur ? La japonaise ne savait plus quoi faire de sa vie misérable en tant que Maiko sans avenir.

Qu'allait dire Okâsan ? Voila se que Sayhuri se disait à chaques fois. La Kyoshi avait en la vieille femme une confiance énorme. Si elle lui disait, 'coupe toi un doigt', elle le ferait, si elle lui disait de séduir un homme inconnu qu'elle n'aimait pas, peut être le ferait-elle aussi. Là, son coeur la guidait comme une soeur le ferait. Qui n'a jamais aimé ? Sayhuri avait aimé mais perdu cette bataille qui survient une fois sur le chemin infini de l'amour. Sa plus grande douleur, celle qui l'acheva sans crier guar, la mort de son fiancé. Au lieu de le rejoindre dans le monde des morts, Sayhuri fut assez courageuse, ou lâche, pour continuer sa vie, désormais elle vivait dans une maison où l'art était leur seul vie, leur seul avenir, un avenir sans fin.

Au moment où Sayhuri voulut sortir de la pièce, submergée de honte, quelqu'un, Hataru, la retint par la main. Que se passait-il ? Le temps fut tout à coup ralentit comme si la planète ne tournait plus. Une force étonnante la ramena vers le jeune samouraï qui ne se géna pas pour lui voler un tendre baiser. Le coeur de la belle Maiko s'arrêta tout comme le temps. Les samouraïs n'étaient pas comme le vent ? Joueurs et engeoleurs mais qui ne s'arrête pas ? Au moment où Sayhuri se sentit très proche de Hataru, juste avant que leurs lèvres ne se touchent, elle ferma les yeux, comme si il allait la frapper, la frapper avec une violance indescriptible. Pourtant, c'est se qui se passa. Le petit coeur vide, froid de Sayhuri fut à la fois emplit d'une joie immense mais aussi d'une douleur atroce. Une larme chaude perla le long de sa joue froide. Ses yeux bleux étaient si luisants que le samouraï pouvait voir son visage refletté dans le bleu infini.

Leurs lèvres se séparèrent, la vie reprit son cours normal comme si rien ne c'était passé. La japonaise s'écarta un peu du samouraï, posant ses mains sur ses lèvres, le regardant comme si on regardait un assassin. Qu'avait-il fait ? Ce rendait-il compte qu'il venait de faire se qui pourait se traduire dans le language courant 'une boulette' ? Sayhuri voulut à se moment là pleurer de toutes les larmes de son corps qu'elle n'avait encore pas laisser sortir mais ça ne sortit pas. S'ils venaient à s'attacher, à s'aimer l'un et l'autre, ça pourrait mal se terminer. Une geisha ne doit son amour qu'a son art mais là, Sayhuri voulait désobéir à cette règle. La voix de Hataru résonna dans sa tête comme des millions de cloches.

[Hataru]- Non je ne vous laisserait pas tomber comme une vulgaire feuille. Je veux vous garder et vous protéger si tout de fois vous acceptez.

Le regard vide de la future Geisha ne quittait pas Hataru, il c'était un peu adoucit. Que répondre à cela ? Savait-il que tant qu'elle n'était pas Geisha, elle ne pourrait avoir un 'époux' ? Sayhuri essuya d'un revers de main ses yeux humides. Un silence pesant se fit sentir dans la pièce, seul le bruit des Geishas rigolants des blagues plus ou moins stupides de leur client, ou faisant autre chose, se faisait entendre. Sayhuri crut qu'elle n'avait plus de souffle, crut de son coeur venait de sortir de sa poitrine, crut que sa vie c'était à nouveau écrouller comme une maison au passage d'un Tsunami. La jeune femme prit enfin la parole, d'une voix si faible qu'elle était à peine audible.

[Sayhuri]-...Ce...Enfin se n'est pas le moment de faire passer nos sentiments avant le devoir. Nous accrocher à un rêve en sachant qu'il ne peut se réaliser...C'est trop...Trop dure. Je suis encore qu'une Maiko, je ne peux avoir de Danna et vous devez savoir pourquoi je ne suis pas encore une Geisha. Oublions se qu'il vient de se passer, cela vaut mieu pour chacun de nous. J'ai...

La Maiko s'arrêta là. Lui parler de sa vie n'arrengerait rien à l'action qui venait de se passer. Lui raconter ses peines, ses douleurs et le peu de joie qu'elle avai ressentit dans sa vie ne ferait que le forcer à l'aimer et ça, Sayhuri ne voulait pas. Même s'ils avaient la chance de vivre un moment de tendresse, cela ne ferait qu'agraver leur crime, que de laisser l'amour faire défit à leur bon sens et les mener à une perte certaine. La Kyoshi détourna son regard de celui de son invité. Celui-ci le prendrait surment mal et partirait sur le champ. Ils n'avaient pas d'autre choix, attendre que le temps passe, que les feuilles des arbres tombent et repoussent quelques mois plus tard. C'était impossible de changer le cours de la vie, même si de temps en temps, se serait préférable.

Sayhuri mise ses mains au niveau du haut de sa poitrine, elle referma l'entrouverture de son kimono blanc. Ensuite, la jeune japonaise prit entre ses doigts fins sa longue natte noir, elle regarda sans rien dire Hataru, attendant qu'il donne son avis. Allait-il être de son avis et laisser ses sentiments derrière lui ? Ou n'abandonnerait-il pas et irait-il jusqu'à lui jurer qu'un jour, elle serait sienne ? La vie réserve bien des surprises...Mais les plus belles sont les plus innatendues.

Hataru venait d'embrasser Sayhuri alors qu'elle voulait partir, le fuir pour une raison qui lui était inconnue. Il l'avait rattraper juste avant qu'elle ne franchisse la porte et l'avait entrainée par le bras vers lui. Il n'avait pas forcément eut envie de l'embrasser maintenant mais c'était le premier geste qui lui était venu à l'esprit pour tenter de la faire rester dans la chambre. Il ne regrettait pas ce geste mais il avait peur qu'elle ne lui parle plus et parte sans rien lui dire. Mais elle ne le fit pas, au contraire elle resta là sans bouger, une larme avait perler sur son beau visage, Hataru se demanda ce que signifiait cette larme, soit c'était une larme de joie soit un larme de colère ou encore même une larme de peur. Hataru répondit à la question que lui avait posée Sayhuri avant de partir précipitamment, elle lui avait demander si il l'abandonnerai comme une feuille de papier et Hataru lui dit que jamais il ne ferai ça.
Hataru ne connaissait pas beaucoup de choses sur les Maiko et les geisha, ce n'était pas vraiment son mode de vie et pour lui il ne devait que les protéger si elle leur demandait son aide, ce n'était que des clients comme des autres. Mais vu le regard vide que Sayhuri affichait, leur tradition ne devait surement pas accepter qu'un Maiko ou Geisha soit avec un homme, ou peut juste avec quelqu'un qui tue des autres personnes. Il n'en savait rien, mais il ne s'en souciait pas top pour le moment, il préféra regarder le regard, vide, de la jeune Maiko. Les paroles qu'elle prononça lui tordit le cœur à un point qu'il en avait réellement mal:

[Sayhuri]-...Ce...Enfin se n'est pas le moment de faire passer nos sentiments avant le devoir. Nous accrocher à un rêve en sachant qu'il ne peut se réaliser...C'est trop...Trop dure. Je suis encore qu'une Maiko, je ne peux avoir de Danna et vous devez savoir pourquoi je ne suis pas encore une Geisha. Oublions se qu'il vient de se passer, cela vaut mieux pour chacun de nous. J'ai...

Elle ne finissa pas sa phrase, elle ne voulait surement rentrer dans les détails, ce qu'elle devait dire à été dit et on voyait bien qu'elle attendait une réponse ou du moins une réaction de la part du jeune samouraï. Elle remit convenablement son kimono en le réajustant, ensuite elle prit sa natte noir tout en regardant avec attention Hataru.

Hataru ne savait pas quoi dire ou que faire, il ne s'attendait pas à une réaction comme celle là. Il essaya de reprendre ses esprits, à son tour il n'osa pas regarder Sayhuri, il était fier de ce qu'il venait de faire mais il voulait le bonheur de Sayhuri.

[Hataru]- Je ne sais pas, je veux ton bonheur mais je veux être avec toi également, crois-tu que nous pourrions être ensemble lorsque tu seras Geisha? Mais quand le seras-tu? Je ne connais presque rien des Maiko et des Geisha, je ne fais que les protéger lorsqu'elles en ont besoin et je ne cherche jamais à parler avec elles, ni même à les apprécier. Tu es la seule personne en qui j'éprouve de tel sentiment. Je ne sais pas comment nous pourrions régler cette histoire. Le sais-tu?

Hataru ne regarda toujours pas Sayhuri, il ne voulait pas voir sa réaction et il était prêt à subir sa colère si elle trouvait qu'il avait été trop loin. Plus rien ne lui importait pour le moment, il ne pensait même plus au contrainte de son métier. Vu qu'elle ne lui répondit pas, il lui proposa d'aller dormir, qu'ils parleraient demain et que la nuit partait conseil. Elle accepta et ils allèrent se coucher, dans leur lit respectif, et ils s'endormèrent à leur rythme.